Franck Montaugé

Sénateur du Gers

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Economie circulaire: la consigne pour recyclage, une fausse bonne idée

Publié le 26 septembre 2019

Le Sénat vient de rejeter à la quasi-unanimité la mesure – qualifiée de symbolique par le Gouvernement – de la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique dans le cadre du projet de loi « Economie circulaire ».

“Cette idée qui de prime abord peut sembler aller dans le sens de la protection de l’environnement n’aura en fait aucun impact sur la réduction de la production et de la consommation de plastique et va même encourager le tout-plastique”, explique le sénateur Franck Montaugé. “Comme l’a expliqué mon collègue le sénateur Joël Bigot, cette fausse bonne idée consiste à privatiser, une nouvelle fois, une part du service public assuré par les collectivités locales”, dit-il.

“En effet, cette consigne pour recyclage des bouteilles en plastiques a été pensée par et pour les industriels de la boisson. Le plastique est le premier débouché de l’industrie pétrochimique et les bouteilles en plastique en sont l’étendard. Cette consigne pour recyclage est un non-sens écologique car elle vise à perpétuer le tout-plastique en faisant croire au consommateur qu’il fait un geste écologique en ramenant sa bouteille. Les exemples à l’étranger le démontrent, à l’image de l’Allemagne, où la mise en place de ce type de consigne a entrainé une explosion de la consommation de plastique à usage unique.”

“De plus, cette consigne risque de déstabiliser notre service public des déchets dont l’efficacité a fait ses preuves. En retirant du bac jaune les bouteilles en plastique au profit d’une consigne privatisée, nous amputons l’une des rares sources de revenu des collectivités en matière de gestion des déchets à hauteur de 100 à 200M€ et ce, pour le redistribuer aux industriels. Or, dans le même temps, il a été demandé aux élus locaux des efforts pour se moderniser et généraliser l’extension des consignes de tri d’ici 2022.” Cette proposition de consigne est un non-sens écologique. Elle a été rejetée à la quasi-unanimité du sénat.


Consultez ici et ici les amendements déposés par les sénateurs socialistes

 

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Pouvoir d’achat et transition écologique: le sénateur Montaugé interpelle le Gouvernement

Publié le 8 novembre 2018

 

Dans le cadre de la séance des questions au Gouvernement, le sénateur du Gers Franck Montaugé a interpellé aujourd’hui le ministre de la Transition écologique et solidaire sur la double question du pouvoir d’achat et de la transition écologique. «Pour se chauffer ou pour se déplacer, les Français constatent que leurs factures augmentent dans des proportions insupportables. Les mécontentements montent de toutes parts dans le pays et, malgré les annonces, vous n’avez pas pris la mesure des difficultés que vivent les Français», déclare le sénateur du Gers. «Parmi eux, dit-il, je pense à ceux qui ont des revenus modestes ou dont le pouvoir d’achat diminue et qui sont à l’euro près pour boucler leur fin de mois.

“Je pense à ces ruraux qui sont captifs du carburant pour se déplacer ou se chauffer, à ces Français qui voudraient bien isoler leur maison pour payer moins cher leur chauffage. Le Gouvernement s’était engagé par exemple à transformer en prime le crédit d’impôts transition énergétique. On attend toujours, mais ce qui est sûr c’est que les crédits correspondants sont divisés par deux dans le budget 2019.»

«De surcroît, poursuit Franck Montaugé, les Français se sentent grugés quand 20% seulement des augmentations de taxes sont affectés à la transition. Ils ne voient pas où vous voulez mener le pays pour faire face aux enjeux multiples et cruciaux de la transition énergétique et écologique.»

«Ces enjeux, les Français les partagent et veulent y contribuer pour autant que les mesures prises soient justes et efficaces. Alors pourquoi les stigmatiser, les culpabiliser, les rendre responsables d’un état de fait qu’ils subissent entièrement et pour lequel vous ne leur proposez pas de réponse à la hauteur de leurs difficultés ? Monsieur le Ministre, tout en engageant résolument la France dans la transition économique, sociale et environnementale qui doit se faire au bénéfice de tous, quelles nouvelles mesures entendez-vous rapidement prendre pour répondre aux difficultés des Français ?»

« Il y a un besoin de transparence et de pédagogie sur l’utilisation des recettes fiscales prélevées au titre de la fiscalité écologique, répond le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. Nous allons améliorer l’information et donner tous les chiffres sur ces sujets », dit-il, évoquant les 34 milliards d’euros qui seront prélevés en 2019 au titre de la fiscalité écologique. « Le budget du ministère de la Transition écologique et solidaire, c’est exactement 34 milliards et c’est un milliard de plus en 2019 qu’en 2018. Bien sûr, il faudra donner tout le contenu de ces dépenses et de ce budget” ajoute le ministre qui énumère les mesures d’accompagnement au changement des catégories de population les plus modestes qui seront maintenues voire amplifiées (primes à la casse, chèque énergie, etc.).

«En vérité, le départ fracassant de M. Hulot du Gouvernement a sonné le glas d’une ambition nationale de transition qui était en réalité plus la sienne que celle du Président de la République», réplique M. Montaugé. «Utilisez le Chèque énergie de la loi Royal de transition énergétique. Utilisez la TICPE flottante de Lionel Jospin, parce que la situation va encore se dégrader du fait des tensions au Moyen-Orient. Mais une politique de transition qui se réduit à sa dimension fiscale est une punition.»

«Vous avez un devoir de clarté, de pédagogie et d’efficacité à l’égard de la France et des Français ! Dans l’intérêt général, assumez-le et pleinement !»

Téléchargez le communiqué de presse

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Nataïs donne l’exemple en rémunérant ses agriculteurs pour services environnementaux rendus

Publié le 14 septembre 2018

Invité à l’inauguration d’un nouveau silo de stockage de l’entreprise Nataïs, le sénateur Franck Montaugé a salué l’initiative du leader européen du pop-corn qui souhaite rémunérer les producteurs de maïs ayant adopté des méthodes culturales permettant de stocker du carbone. L’un des objectifs de la démarche baptisée « Naturellement pop-corn » est d’amener les 220 maïsiculteurs partenaires de Nataïs à adopter des méthodes culturales qui évitent l’érosion des sols et favorisent la captation de carbone (de l’ordre d’1 tonne par hectare). L’autre objectif est de fournir aux consommateurs un produit garanti sans aucun résidu de pesticide.

« J’accueille très favorablement cette démarche qui rejoint celle que j’ai engagée avec plusieurs de mes collègues au Sénat par le biais d’un amendement au projet de loi Equilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine…  pour que soit mise en place une prestation pour services environnementaux (lire ici). Je suis de ceux qui pensent que l’on ne reconnaît ps suffisamment que l’agriculture dans sa diversité, rend des services à la société. Parmi ces services, il y a celui de sa contribution à la maîtrise des enjeux climatiques. Ce que développe le président de Nataïs, Michael Ehmann avec ses collaborateurs, est un exemple très concret, très parlant pour tout le monde, de contribution à la maîtrise du réchauffement climatique. Cela mérite reconnaissance », dit-il.

Rétabli hier en nouvelle lecture du projet de loi à l’Assemblée nationale, l’amendement déposé par Franck Montaugé (lire ici) demande au Gouvernement de rendre un rapport d’étude sur la mise en place d’une prestation, d’un paiement pour services environnementaux rendus par l’agriculture à la société. « Nous demandons également que des territoires comme le Gers puissent faire l’objet d’une expérimentation concrète de la mise en oeuvre de cette prestation », ajoute Franck Montaugé qui souhaite que cette proposition soit portée par la France au niveau européen dans le cadre des négociations de la future PAC.

Franck Montaugé insiste également à cette occasion sur le fait que la France doive absolument parvenir à maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre. « Dans le cadre de la loi de transition énergétique que nous avons votée en 2015, ont été prévus dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone des budgets carbone dont le premier s’étale sur cinq ans depuis 2015. Quand on fait le bilan aujourd’hui, on s’aperçoit qu’on ne maîtrise pas les engagements que l’on a pris (1). Nous devons  très rapidement (et ce que fait M. Ehmann va dans ce sens là), arriver à mettre en oeuvre des plans d’action dans le domaine de l’agriculture, dans le domaine des transports, dans celui de l’habitat, dans tous les domaines qui contribuent au réchauffement climatique », conclut Franck Montaugé.


1- C’est ainsi qu’en 2017, au lieu de diminuer comme le prévoit la “stratégie nationale bas carbone” créée dans le Loi de “transition énergétique et pour la croissance verte” d’août 2015, les émissions de gaz à effets de serres (GES**) de la France ont augmenté de +3%. En 2017, le gouvernement français, sous le ministère HULOT, a revu à la hausse l’objectif initial du “facteur 4” qui prévoyait une division par 4 en 2050 des GES émis en 1990. Les décrets relatifs à la stratégie nationale bas carbone (SNBC) et à la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui définit le mix énergétique national à atteindre sont espérés pour fin 2018 début 2019. Les résultats du 1ier budget carbone couvrant la période 2014-2018 n’étant pas conformes aux objectifs et aux engagements pris par la France lors de la COP21 de Paris, il faudra revoir les 2e (2019-2023) et 3e (2024-2028) budgets pour rester dans l’objectif des 2° maxi de réchauffement du climat (voir schéma ici). Un challenge indispensable à relever mais difficile et qui nécessitera une coordination public-privée très forte pour y parvenir.     

** les gaz à effet de serre (GES) comprennent, outre le CO2, le méthane, les oxydes d’azote, les fluoro-carbones etc. On mesure les émissions avec une unité d’équivalence à l’oxyde de carbone, l’équivalent CO2 (noté CO2e).


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La méthanisation, enjeu climat et source de revenus supplémentaires pour les agriculteurs gersois

Publié le 31 mai 2018

A la chambre d’agriculture du Gers en présence de son président Bernard Malabirade, des responsables du syndicat des Energies du Gers et des représentants de GRdF. ©franckmontauge.fr

Membre du groupe de travail sur la méthanisation constitué par le ministère de l’Environnement (lire ici), le sénateur Franck Montaugé est venu apporter son soutien à la démarche de la chambre d’agriculture, du syndicat départemental d’énergies du Gers et de GRdF qui souhaitent pouvoir installer dans le département une station de ravitaillement en biogaz à destination des poids-lourds et des véhicules utilitaires dont les engins agricoles. Alors que de plus en plus de transporteurs se tournent vers ce carburant moins cher et moins polluant, la production de biogaz peut constituer une source de revenus complémentaires pour les agriculteurs.

Des stations de ravitaillement sont déjà en service dans la région toulousaine, dans les Hautes-Pyrénées ou les Landes et le Gers qui est un point de passage pour de nombreux poids-lourds ne doit pas tarder à s’équiper d’une station service de ce type. Son existence repose toutefois sur la capacité des agriculteurs à produire le gaz nécessaire à son alimentation et aussi sur l’implication des acteurs locaux du transport (parmi lesquels les grandes coopératives agricoles) et leur volonté de transformer leurs flottes et celles de leurs prestataires en « véhicules biogaz ».

Rendues en avril dernier, les conclusions et les propositions du groupe national « méthanisation » (lire ici) mettaient au premier plan la question du revenu agricole. « Nous devons faire en sorte que les agriculteurs soient des acteurs de la production d’énergies renouvelables française et en tirent de la valeur et des revenus » a rappelé Franck Montaugé pour qui la question du revenu agricole est « un sujet majeur dans notre pays ».

Parmi les mesures préconisées par le groupe de travail, Franck Montaugé a notamment cité « la facilitation de l’accès au crédit pour les investisseurs et les porteurs de projets, la sortie du statut de déchet des digestats de méthanisation utilisés comme produits d’épandage, un soutien financier aux producteurs qui contribueront au développement de la filière transport GNV. Le deuxième objectif du groupe, dit-il, avait trait à la professionnalisation des acteurs de la filière. Il y a un besoin de monter en culture industrielle sur ce sujet par la mise au point de chartes permettant de guider les porteurs de projets, par la mise en place et le renforcement de démarches qualité pour rassurer les investisseurs et les banques, et par la formation des acteurs.

Enfin, ajoute le sénateur, « le troisième objectif proposé par le groupe de travail a trait à la question de l’accélération des projets. Aujourd’hui, il faut entre dix et quinze ans entre l’idée initiale et sa mise en production. Ces délais ne sont pas acceptables et le groupe a fait des propositions pour simplifier la réglementation, réduire les délais d’instruction des dossiers, faciliter le raccordement aux réseaux de transport gaz, etc. Tout cela, dit-il, s’inscrit dans les objectifs de la loi de transition énergétique et de croissance verte votée en 2015 et dont l’objectif affirmé est qu’en 2030, il y ait 32% de l’énergie finale consommée par les Français qui soit d’origine renouvelable ».

Dans le Gers, le projet pionnier de l’exploitation Stigliani à Pellefigue (lire ici) illustre parfaitement ce que l’agriculture peut apporter et retirer du développement d’un projet industriel de méthanisation d’effluents d’élevage et de sous produits de type paille (10 000 t/an) tout en contribuant de manière directe et positive aux enjeux d’atténuation du réchauffement climatique (900 kW électrique + chaleur), de réduction des intrants agricole de synthèse et d’emploi avec 9 équivalent temps-plein.

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Développer les énergies renouvelables : les propositions du groupe de travail «méthanisation»

Publié le 3 avril 2018

Le 26 mars dernier ont été présentées les conclusions du groupe de travail constitué par le ministère de l’Environnement en vue de développer la méthanisation sur le territoire national et en particulier dans les exploitations agricoles. Membre de ce groupe de travail en tant que représentant de son groupe au Sénat, le sénateur Franck Montaugé s’est particulièrement investi dans cette mission qui concerne et intéresse de très nombreux agriculteurs gersois.

“Le gaz représente aujourd’hui 20% de la consommation d’énergie en France, explique Franck Montaugé. La loi de transition énergétique votée en 2015 fixe l’objectif de 10% de gaz d’origine renouvelable en 2030. Cet objectif participe de la lutte contre le réchauffement climatique puisqu’il éviterait l’émission de 12 millions de tonnes de CO2 par an soit 3% de nos émissions. Il s’intègre aussi dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en cours d’élaboration par notre pays. Enfin, dit-il, la mise en œuvre de méthaniseurs dans les exploitations agricoles permettra aussi, au-delà des aspects généraux de transition énergétiques évoqués, de constituer un complément de rémunération pour les agriculteurs dont la question du revenu se pose souvent avec acuité.”

Les propositions du groupe de travail

  1. DONNER AUX AGRICULTEURS LES MOYENS DE COMPLÉTER LEURS REVENUS
  • Le lancement d’un appel d’offres pour les projets de méthanisation avec injection atypiques c’est-à-dire qui ne répondent pas au cahier des charges pour les appels d’offre actuels.
  • La mise en place d’un complément de rémunération pour les petites installations de 500 kW à 1 MW.
  • La facilitation de l’accès au crédit pour la méthanisation agricole.
  • La sortie du statut de déchets des digestats et la sécurisation de leur valorisation au sol.
  • L’utilisation du bioGNV par les engins agricoles.
  • La décarbonisation du secteur des transports.
  1. PROFESSIONNALISER LA FILIÈRE MÉTHANISATION
  • La promotion des bonnes pratiques de la filière.
  • Le renforcement des démarches de qualité.
  • La création d’un portail national de ressources sur la méthanisation.
  1. ACCÉLÉRER LES PROJETS DE MÉTHANISATION POUR FAIRE BAISSER LES COUTS DE PRODUCTION ET DÉVELOPPER UNE FILIÈRE FRANCAISE
  • La simplification de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
  • La création d’un guichet unique méthanisation pour l’instruction des dossiers réglementaires.
  • La simplification de la réglementation « loi sur l’eau ».
  • L’élargissement des gisements pour la méthanisation.
  • La généralisation de la méthanisation des boues de grandes stations d’épuration.
  • Publication de l’arrêté permettant la réfaction des coûts de raccordement des installations de méthanisation au réseau de transport de gaz naturel.
  • La création d’un « droit à l’injection » dans les réseaux existants et proches de gaz naturel.

Téléchargez ici le document de synthèse du ministère

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Développer la méthanisation sur les territoires ruraux et valoriser l’agriculture

Publié le 2 février 2018

Dans le cadre de ses travaux au sein de la commission des affaires économiques du sénat, Franck Montaugé a intégré le groupe de travail «Méthanisation » dont la réunion d’installation s’est tenue jeudi matin sous la conduite du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu. Ce groupe de travail national est chargé d’accélérer le développement de la méthanisation. Il est composé de fédérations professionnelles, de gestionnaires de réseau, d’établissements bancaires, d’administrations, de collectivités et d’établissements publics, de parlementaires et d’associations de défense de l’environnement.

“Les territoires du Gers doivent contribuer à la transition énergétique de notre pays. C’est un enjeu en soi par rapport à la contrainte climatique qui nous interpelle tous, c’est aussi un enjeu économique et social de développement pour l’agriculture gersoise et les collectivités locales de notre département”, déclare Franck Montaugé. Ce groupe de travail identifiera des mesures concrètes permettant de faciliter et d’accélérer le développement des projets de méthanisation selon cinq axes :

  • faire évoluer les dispositifs de soutien public à la méthanisation (tarif d’achat, appels d’offres…) ;
  • accompagner le financement des installations ;
  • simplifier la réglementation applicable à la filière ;
  • faciliter le raccordement des installations aux réseaux de transport et de distribution ;
  • étudier la question de la mobilité pour développer le bioGNV.

La synthèse des  propositions sera faite fin février pour un dépôt de texte législatif annoncé dès le mois d’avril. Des premières mesures pourraient être annoncées en amont du salon de l’Agriculture, qui se tiendra du 24 février au 4 mars 2018.

Dans le cadre de la “Programmation pluriannuelle de l’énergie” (PPE), la filière méthanisation doit contribuer pleinement aux objectifs de la transition énergétique par la production de chaleur, d’électricité et de gaz ainsi qu’en favorisant une mobilité plus propre. « L’objectif de ce groupe de travail est de définir un plan d’action opérationnel permettant de développer des projets nouveaux mais aussi de répondre à des problèmes anciens qui sont posés, a déclaré Sébastien Lecornu. Il doit permettre l’accélération de l’installation d’unités de méthanisation qui contribueront à l’atteinte de nos objectifs de décarbonation de la production d’électricité.»

La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène. Cette dégradation produit du gaz – du méthane – qui peut être brûlé pour produire de l’énergie électrique et de la chaleur, ou directement injectée dans le réseau de gaz. Comme ce gaz se serait formé de toutes façons, sur le long terme, il s’agit d’une ressource de récupération et renouvelable. La filière méthanisation connaît une évolution rapide et présente la particularité de se trouver au croisement de plusieurs enjeux : l’énergie, la gestion des déchets (incinération de matières organiques), le climat (diminution des gaz à effet de serre par captation de méthane), et l’agriculture (complément de revenu pour le monde agricole).

« Il y a, dans cette technologie, des sources de revenus complémentaires pour les agriculteurs », souligne Franck Montaugé qui voit aussi dans le développement de cette activité bénéfique pour l’environnement, une occasion de valoriser la profession agricole. « Contrairement à l’image qui est injustement donnée, les agriculteurs, par leur travail, sont aussi producteurs de ce que l’on appelle en économie des externalités positives qui devraient être correctement valorisées. Je plaide pour que dès que possible et au plus tard dans la prochaine PAC, soit créée une Prestation de Service Environnemental (PSE) qui viendrait reconnaître la valeur de ces services d’intérêt général rendus à la société entière… et à la planète », conclut le sénateur du Gers.

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Environnement: le Sénat rétablit la totalité des crédits des TEPCV

Publié le 8 décembre 2017

Le Sénat a adopté la semaine dernière, contre l’avis du Gouvernement et contre l’avis de la commission des finances, un amendement du sénateur Franck Montaugé permettant de rétablir le niveau de financement des territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) tel qu’il avait été fixé par le précédent gouvernement.

Cet amendement vise à abonder le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » de 275 millions d’euros afin d’assurer l’intégralité du financement prévu des territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) lancé par le précédent gouvernement, soit 750 millions d’euros.

Une circulaire envoyée le 26 septembre dernier par le ministre de la Transition énergétique et solidaire expliquait devoir limiter les crédits de paiement destiné à financer les territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) à 400 millions d’euros alors que les engagements  initialement prévus s’établissaient à 750 millions d’euros. Il appelait en conséquence, les préfets à « gérer les crédits disponibles avec le plus grand discernement » et à « appliquer strictement » de nouvelles règles de gestion « destinées à recentrer le dispositif » des TEPCV. Ce désengagement de l’État à hauteur de 350 millions d’euros et le durcissement des règles de gestion des conventions relatives aux 500 lauréats des TEPCV inquiétait fortement les élus locaux qui se sont engagés dans la transition énergétique.

Certes, face à la montée de ces inquiétudes dans les territoires, le gouvernement s’est voulu rassurant, en assouplissant d’une part les règles et critères de sélection des TEPCV et en abondant d’autre part en loi de finances rectificative, le programme 174 « Énergie climat après-mines » de 75 millions d’euros.

Les auteurs de l’amendement considéraient néanmoins que 75 millions d’euros ne suffisaient pas et souhaitaient que l’État respecte ses engagements en abondant le Fonds de financement pour la transition énergétique à hauteur des besoins des collectivités territoriales qui se sont engagés via ces TEPCV dans la lutte contre le changement climatique. Raison pour laquelle cet amendement prévoit d’abonder le programme 174 de 275 millions d’euros.

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Menace sur les projets TEPCV: le Gouvernement ne doit pas désavouer les maires engagés

Publié le 2 novembre 2017

La loi dite « Transition énergétique et croissante verte » (LTECV), portée par la ministre de l’Environnement Ségolène Royal et votée en 2015, a créé le dispositif « Territoire à énergie positive et croissance verte» (TEPCV) permettant aux territoires (communes dans le cadre de leurs intercommunalités d’appartenance), après labellisation par l’Etat des projets envisagés, de contribuer aux objectifs des accords de Paris issus de la COP21.

“Lors des discussions de la loi au Sénat, j’avais apporté ma contribution au débat et rappelé l’enjeu et la nécessité que les territoires ruraux apportent leur contribution à cette démarche tout en s’inscrivant dans un cercle vertueux quant à leur propre fonctionnement”, explique le sénateur Franck Montaugé. Dans le Gers les projets concernent l’éclairage public, la mobilité propre, le développement des productions d’énergie renouvelable … Tous ces projets viennent aussi donner un contenu concret aux Plans climat énergie territoriaux (PCET) qui constitueront le volet du futur schéma régional d’aménagement et de développement durable dont le processus d’élaboration vient d’être lancé par la Région Occitanie.

En résumé les territoires, par l’intermédiaire des communes et des intercommunalités qui jouent souvent pour elles le rôle d’ensemblier, sont concrètement mobilisées pour la transition énergétique de la France. L’Etat a labellisé au plan national par convention 554 projets en TEPCV. 750 millions d’euros avaient été inscrits en crédits de programmation au budget 2017. Dans le cadre du projet de loi de finance 2018, le Gouvernement diminue de 350 millions d’euros les crédits de paiement de l’« Enveloppe spéciale transition énergétique » (Este) permettant de subventionner les projets conventionnés TEPCV portés par les territoires.

“400 m€ de crédits de paiement sont donc prévus au budget 2018. C’est un choix politique du Gouvernement… que je ne partage pas et qui peut être revu au plan budgétaire !”, ajoute le sénateur du Gers. “En effet, dit-il, cette situation problématique obligerait les maires à revenir sur les engagements pris devant les conseils municipaux et intercommunaux et auprès de leur population. Annulation de projets utiles permettant dans la durée de diminuer les dépenses budgétaires de la commune ou augmentation, souvent dans des proportions insoutenables, de la part d’autofinancement pour compenser le désengagement de l’Etat ? Aucune de ces dispositions n’est satisfaisante !”

Le quotidien économique « Les échos » a présenté la situation dans un article du 31 octobre (1). “Nous sommes bien sur une question de politique nationale et de vision quant à la contribution des territoires ruraux à la transition énergétique et environnementale, poursuit Franck Montaugé. On entend souvent dire que les solutions les plus efficaces en matière de transition viendront des initiatives du terrain. J’en suis moi-même convaincu alors ne dissuadons pas les élus de terrain qui s’engagent ou veulent s’engager ! Là-aussi, la solution et les progrès ne viendront pas exclusivement des métropoles.”

“De mon côté, dit-il encore, lors de son audition par la commission des affaires économiques le 24 octobre dernier j ’ai interpellé directement le ministre de l’Environnement M. Nicolas Hulot.” « La remise en question des projets de territoire à énergie positive et croissance verte pose problème, a-t-il déclaré. Je sais qu’il vous est difficile de mobiliser les crédits de paiement correspondants, mais les élus locaux, dans le Gers en tout cas, comprennent mal de devoir renoncer à ces projets pour lesquels ils se sont fortement engagés auprès de la population. »

« Il serait bon que le Gouvernement reconsidère sa position, pour ne pas désavouer les élus locaux, et pour ne pas briser le cercle vertueux qui s’était instauré en lien avec les contrats de transition énergétique, les plans climat, les futurs Sraddet », ajoute le sénateur du Gers. « Les territoires verraient d’un mauvais oeil que mon ministère définisse seul la norme des contrats de transition. Il faudra les adapter avec souplesse à la réalité de chaque secteur et de chaque territoire, afin d’aider les perdants à bénéficier des opportunités nouvelles », a répondu le ministre.

En attendant, la baisse de financements annoncée est bien réelle et va impacter, si les choses restent en l’état, nombre de projets déjà engagés dans les territoires. C’est notamment le cas dans le Gers où de nombreux dossiers sont concernés. Les enjeux se comptent en centaines de milliers d’euros.

« Nombre de communes gersoises se sont fortement engagées auprès de leurs populations et seraient en grande difficultés si les critères indiqués par le ministre le 26 septembre aux préfets de Région étaient appliqués brutalement », fait valoir Franck Montaugé dans un courrier adressé au préfet du Gers. « En conséquence de cette situation regrettable qui laisse comprendre à beaucoup d’élus que la poursuite du dispositif TEPCV est remis en question alors que la France s’inscrit dans les objectifs de transition énergétique auxquels elle a fortement contribué lors du processus de la COP21 et de l’accord de Paris qui en est résulté, je souhaite que, d’une part, l’interprétation des critères du ministère tienne compte des engagements pris par les maires concernés et que, d’autre part, pour les dossiers qui resteraient en souffrance, un mécanisme compensatoire puisse être défini avec les élus concernés et activité au plan local. » Un abondement de la DETR ou du FSIL prévus en 2018 pour le Gers le permettrait.

Un amendement du Projet de loi de finance 2018 rétablissant les crédits de paiement de l’Este à hauteur des besoins de financement des projets engagés y pourvoirait également mais le Gouvernement et sa majorité à l’Assemblée nationale auront le dernier mot dans le processus d’adoption du budget 2018.

1- Lire ici à ce propos l’article paru dans “Les Echos”

2- Revoir ici mon intervention de février 2017 après la ratification des ordonnances dans le domaine de l’énergie.

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François Hollande à Auch: le Gers exemplaire

Publié le 21 février 2017

Le sénateur Franck Montaugé et le Président de la République François Hollande, samedi 18 février, à Auch. ©franckmontauge.fr

“La visite du Président de la République François Hollande, samedi à Auch, est une reconnaissance des efforts remarquables qui sont réalisés depuis plusieurs années dans le département du Gers pour faire avancer la cause de l’environnement”, a déclaré le sénateur-maire d’Auch Franck Montaugé à l’issue de la visite présidentielle. Alors que le président du conseil départemental et ancien ministre Philippe Martin vient d’être nommé à la tête de l’Agence française pour la biodiversité, François Hollande a visité la plantation d’agroforesterie de la ferme-école de La Hourre. Ce projet expérimental conduit par le lycée agricole d’Auch en partenariat avec le Centre régional de recherche et d’expérimentation en agriculture biologique d’Occitanie (CREAB) a pour objectif de démontrer tous les bienfaits pour les cultures de la plantation d’arbres, notamment sur des terrains pauvres ou pentus.

“Une semaine avant le salon de l’agriculture, vitrine internationale de l’agriculture française, je souhaitais venir dans le Gers, parce qu’il y a ici des innovations qui sont des sources de progrès pour l’agriculture et notre planète”, a déclaré le Président Hollande à l’issue de sa visite. “Dans ce département, dit-il, il y a des pratiques qui permettent d’avoir des rendements meilleurs et, en même temps, une protection bien plus grande de nos sols, de notre environnement, et surtout de la ressource en eau qui est une grande préoccupation, et je viens ici dans une région où nous avons des inquiétudes par rapport à ce que peut être la ressource en eau dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.”

“Nous devons envoyer le message que l’agriculture est au service de notre environnement, à la condition bien sûr, précise-t-il, que nous puissions réarticuler des aides et des soutiens pour que les agriculteurs puissent être en charge de notre planète et qu’ils puissent être accompagnés tout au long de ce processus.” Ainsi qu’il l’avait suggéré lors d’une récente intervention à la tribune du Sénat (voir ici), le sénateur Montaugé estime qu’une partie de ces aides pourrait passer par une prise en compte par la future PAC des externalités positives (1) de l’activité agricole.

“L’environnement, poursuit le Président de la République, ce n’est pas une contrainte, ce n’est pas une obligation qui s’impose, c’est au contraire une façon de produire mieux et de prélever moins dans les ressources naturelles. Voilà pourquoi il est très important que nous puissions, au nom de la France, valoriser cette méthode-là, cette pratique-là. Je rappelle, poursuit François Hollande, que la France est le pays qui a accueilli l’accord sur le climat, la grande conférence qui a permis que notre planète puisse être préservée pour les prochaines années et moi, je ne permettrais à aucun grand pays de remettre en cause cet accord. Nous, Français et Européens, devons être en avant garde par rapport à ce qu’exige cet accord sur le climat, d’où l’engagement que j’avais pris sur l’agence pour la biodiversité que Philippe Martin avait lancée comme ministre, et qu’il va poursuivre comme président de cette grande agence modèle pour le reste du monde.”


1- L’externalité caractérise le fait qu’un agent économique crée, par son activité, un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite, ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation (lire ici).

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Questions au Gouvernement: après la Cop 21, cap sur la Cop 22

Publié le 13 octobre 2016

“Comment la France va-t-elle poursuivre, dans le cadre de la COP22 de Marrakech et de ses enjeux, le rôle moteur qui a été le sien pour aboutir au succès de l’accord de Paris du 12 décembre 2015 ? Outre la question des fonds de financement, quels sujets devraient mobiliser prioritairement l’engagement de notre pays dans la période qui s’ouvre ?” Telles sont les deux questions qu’a posées le sénateur Franck Montaugé à la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, aujourd’hui, dans le cadre de la séance des questions au Gouvernement.

“La COP 21 a été un succès !, dit-il. Sous l’impulsion décisive du Président de la République, grâce à votre engagement madame la Ministre,  grâce à l’efficacité de  la diplomatie climatique française, les parties à l’accord de Paris ont conclu  un accord historique :  limiter à 2°c le réchauffement du climat de la planète. En portant ce message d’intérêt général universel, la France a fait preuve de grandeur ! Elle a donné le meilleur d’elle-même en contribuant au nécessaire progrès de l’humanité.”

“Comme vous vous y étiez engagée, l’objectif d’une entrée en vigueur de l’accord de Paris avant le début de la conférence de Marrakech – la COP22 qui s’ouvrira le 7 novembre prochain – est atteint. Cela n’allait pas de soi et nombre d’observateurs ou d’acteurs avisés ne le pensaient pas possible dans ce délai. C’est fait et c’est tout à l’honneur de la France !”

“Pour autant, beaucoup reste à faire pour traduire dans la réalité quotidienne de tous les pays du monde et dans les délais critiques impartis cette maîtrise du climat. Après le temps de la décision et des résolutions qu’a été la COP21, le temps de l’action est venu avec la COP22.”

“La France, dans le cadre de la loi de transition énergétique pour une croissance verte que vous avez portée, a donné l’exemple de l’engagement de l’action vers une société dé-carbonée. Mais à l’échelle de la planète rien n’est acquis nous le savons ! A n’en pas douter, la COP 22 devra être la conférence de l’action concrète et efficace ! Et cela passera par la question centrale du financement de la transition, de la refonte des modèles de fiscalité, de la coordination des politiques publiques mais aussi et surtout de l’aide financière pour soutenir les mesures d’atténuation et d’adaptation des pays en développement.”

“C’est vrai, la communauté internationale, l’Europe et la France ont été au rendez-vous de l’histoire climatique”, a répondu Ségolène Royal, soulignant le record accompli par la ratification en 9 mois de l’accord de Paris par plus de 55 pays quand il avait fallu sept ans pour que s’applique le protocole de Kyoto. “Le Monde a compris l’urgence climatique” se félicite la ministre qui, à propos du rôle de la France dans la suite de cette histoire, cite quatre actions à accomplir:

  • “Accélérer les ratifications pour que lors de la conférence 22 cet accord soit le plus universel possible.”
  • “Faire en sorte que chaque pays applique les engagements nationaux qu’il a pris: la France l’a fait avec sa loi sur la transition énergétique.”
  • A propos des financements (l’accord prévoit cent milliards de dollars en 2020 et puis chaque année après 2020), “favoriser la mobilisation des financements privés qui investissent dans la croissance verte et qui ont compris qu’investir dans le climat c’était aussi investir pour l’innovation, pour la création d’emplois.”
  • Agir de manière offensive dans le cadre des “coalitions de l’action”. “La France doit continuer d’aller à l’offensive”, ajoute la ministre qui cite en exemple “les énergies renouvelables en Afrique, la coalition solaire copilotée par la France et l’Inde, l’initiative Cruise de prévention des aléas sur les petites îles”.

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