Franck Montaugé

Sénateur du Gers

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Taxation des vins et spiritueux français par les Etats-Unis : Franck Montaugé interpelle le ministre de l’économie

Publié le 21 janvier 2021

Dans le cadre de la séance hebdomadaire des questions au Gouvernement, le sénateur du Gers Franck Montaugé a interrogé le Gouvernement au sujet de la taxation des vins et spiritueux français par les Etats-Unis qui pénalise considérablement les filières viticoles gersoises du vin et de l’armagnac. « Le conflit « Airbus – Boeing » continue de peser très lourdement sur les filières françaises des vins et spiritueux qui en sont des victimes collatérales, a déclaré Franck Montaugé. En octobre 2019, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) arbitrait une première fois ce contentieux en autorisant les Etats-Unis à taxer les produits européens à hauteur de près de 7,5 milliards de dollars. »

« Dans la foulée, le président Trump instaurait une taxe de 25% visant notamment les vins tranquilles. En octobre 2020 l’OMC autorisait à l’inverse l’Union Européenne à sanctionner les Etats-Unis pour 4 milliards d’euros. En représailles, fin 2020, Donald Trump étendait cette taxe de 25% à tous les vins et aux spiritueux. Elle est appliquée depuis le 12 janvier. Les Etats-Unis représentent pour la France le premier marché pour les vins et spiritueux. Entre 2019 et octobre 2020, les importations américaines de vins français surtaxés ont été divisées par deux, représentant une perte de 600 millions d’euros de chiffre d’affaires. Dans mon département du Gers les vins de Plaimont, des côtes de Gascogne, les eaux de vie d’Armagnac sont très pénalisés. »

« Monsieur le Ministre, au-delà du « fonds de soutien renforcé » que vous venez de proposer aux filières viticoles dans le cadre de la crise sanitaire, quels sont vos objectifs, votre stratégie et votre calendrier pour lever les sanctions douanières exorbitantes dont sont victimes les viticulteurs français ? L’entrée en fonction aujourd’hui du président Biden ouvre une fenêtre de négociation qu’il ne faut pas rater. Les sanctions sur le vin, l’armagnac, le cognac doivent être à l’ordre du jour des premiers échanges entre le président de la République et son homologue américain ! Le seront-elles ? »

« Monsieur le Sénateur Montaugé, je partage totalement votre appréciation a répondu Monsieur Bruno Le Maire. Les viticulteurs français n’ont pas à être les victimes collatérales du conflit commercial entre Airbus et Boeing. Ils sont aujourd’hui pris en otage pour ce conflit dans lequel ils ne sont absolument pas responsables, avec des taxes à 25%, vous l’avez rappelé. »

« Nous avons pris, à la demande du Premier ministre, avec le ministre de l’agriculture Julien Denormandie, un certain nombre de mesures immédiates pour les soutenir financièrement : aide au stockage, aide à la distillation de crise, exonérations de charges sociales. Et la dernière mesure que nous venons de prendre est l’ouverture pour tous les viticulteurs au fonds de solidarité dès lors qu’ils ont perdu 50% de leur chiffre d’affaires à hauteur de 200 000 euros alors que, je le rappelle, dans le dispositif précédent, ils n’avaient droit qu’à 10 000 euros par mois. Désormais, ils auront droit jusqu’à 200 000 euros par mois. Ils seront également éligibles à la prise en charge des couts fixes à hauteur de 3 millions d’euros donc je pense que nous leur apportons un dispositif de soutien franc, massif et immédiatement à leur disposition. »

« Nous avons fait également avec Julien Denormandie un certain nombre de démarches auprès de la Commission Européenne. J’ai eu hier la commissaire Margrethe Vestager au téléphone pour lui rappeler que nous attendions la mise en place de la part de l’Union Européenne dans les meilleurs délais d’un fonds de compensation. Quand les choses vont mal pour les agriculteurs français, pour les viticulteurs, pour les responsables de la distillation dont vous avez parlé, il est légitime et il est nécessaire que la Commission Européenne vienne au secours des viticulteurs français et mette en place, sans délai, ce fonds de compensation pour les soutenir. »

« Ensuite, la vraie solution, vous l’avez dit, c’est d’aller le plus rapidement possible à Washington et je m’engage à le faire avec Franck Riester et bien entendu avec l’accord du Premier ministre et du président de la République. Pour négocier avec les nouvelles autorités américaines et avec l’administration américaine, la levée de ces sanctions sur les viticulteurs. Il faut que nous sortions de cette guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’Europe qui ne fait qu’un seul vainqueur : la Chine. Nous sommes alliés, nous devons sortir de ces sanctions et retrouver la voie vers un commerce équitable entre nos deux continents. »

Le sénateur Franck Montaugé a répliqué à ces propos : « Les aides sont nécessaires mais l’enjeu plus fondamental dans la durée c’est de préserver, de ne pas perdre définitivement les marchés et les clients qui avaient été conquis, séduits au fil des décennies, avec beaucoup de patience et de talent. Il faut aller très vite si nous ne voulons pas que la France et le peuple des vignerons en fassent définitivement les frais alors qu’ils n’y sont pour rien. Le président de la République doit normaliser très vite les relations commerciales France – Etats-Unis. »


Consultez la question et la réponse publiées au Journal Officiel du Sénat

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Marchés vinicoles : l’Union européenne doit participer au financement des mécanismes de  soutien

Publié le 29 avril 2020

Dans le contexte de pandémie du Covid-19, la Commission Européenne a déclenché les mécanismes de crise pour rééquilibrer les marchés agricoles. C’était la première des 15 propositions que la commission des Affaires économiques du Sénat demandait au ministre de l’Agriculture français le 9 avril dernier de soutenir (lire ici).

Pour la viticulture française, les 10 millions d’hectolitres (300 000 dans le Gers) doivent être distillés à un prix suffisamment haut pour ne pas déstabiliser les marchés. Le stockage privé va coûter cher à une filière qui est déjà très fortement pénalisée par le différend industriel et commercial avec les USA qui s’est traduit par une augmentation de 25% des droits de douanes. D’autres leviers comme celui des autorisations de droits de plantation ou de la « vendange en vert » peuvent aussi être envisagés.

A ce stade, la commission européenne a précisé qu’il n’y avait pas de fonds disponibles dans le budget 2020 de l’Union Européenne pour de nouvelles dépenses de marché. Il reviendrait donc aux États membres, sur leurs budgets nationaux, de financer l’intégralité de ces mesures sans aucune participation de l’Union européenne malgré le contexte historiquement inédit et l’ampleur inégalée de la situation de crise qui est amenée à durer. Compte tenu du caractère exceptionnel de la situation européenne et mondiale, cette position de la commission  est difficilement admissible.

Dans le courrier qu’il a adressé au ministre de l’Agriculture (lire ici), le sénateur Franck Montaugé indique qu’ “au regard des enjeux économiques et de l’urgence de la situation”, il “souhaite que le Gouvernement français pèse de tout son poids au plus niveau européen afin de débloquer les fonds nécessaires au soutien de la filière viti-vinicole”. Il demande également à ce qu’ «un fonds spécifique financé par le budget européen soit créé à cet effet ». Il termine en rappelant que “cette filière doit rester une des vitrines de l’excellence agricole française et européenne dans le monde. Les capacités de remise en question, d’innovation et de performance dont elle a fait montre dans notre pays au cours des décennies passées sont autant d’arguments qui justifient le soutien de l’État français et de l’Union européenne”.

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Pour le maintien des droits de plantation viticoles actuels jusqu’en 2050

Publié le 20 juin 2019

«Dans un contexte économique difficile qui doit nous pousser à défendre notre exception viticole, le maintien d’un système de régulation est indispensable pour préserver les positions et le potentiel de la viticulture française et particulièrement gersoise», déclare le sénateur du Gers Franck Montaugé. En 2013, la France s’était opposée, dans le cadre de la réforme de la PAC de 2014, à la suppression des droits de plantation qui aurait dû entrer en vigueur en 2016. Un accord politique avec l’Union Européenne avait alors été trouvé par la France et la prorogation du système d’autorisation, assorti de certains aménagements, avait été actée jusqu’en 2030.

«Dans le cadre de la réforme à venir de la PAC et quelques jours après les élections européennes dont les résultats ont redessiné le paysage politique du Parlement européen, j’ai demandé au ministre de l’Agriculture que le Gouvernement soutienne la filière française au niveau européen», explique le sénateur Montaugé. «Ce souhait, dit-il, rejoint la recommandation émise par les députés européens membres de la Commission Agriculture du Parlement européen qui, le 1er avril dernier, ont voté un rapport d’Eric Andrieu sur le volet Organisation Commune des Marchés de la future PAC. Dans l’intérêt des viticulteurs, je souhaite comme le propose ce rapport que le système actuel des droits de plantation viticoles soit maintenu jusqu’en 2050. La filière viti-vinicole française est une filière d’exception dont la renommée dépasse largement les frontières européennes. Nous ne devons pas l’affaiblir en cédant à des principes qui amoindriraient les régulations existantes qui en font pour partie sa force.»

Téléchargez ici le communiqué de presse

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Les vins côtes de Gascogne reconnus mondialement: “Une fierté gersoise!”

Publié le 28 juin 2018

“Quand je vois la qualité du travail qui est le vôtre et la manière absolument exceptionnelle et remarquable dont il a été couronné, je suis fier d’être Gersois”, a déclaré lundi le sénateur Franck Montaugé aux vignerons de l’appellation “Côtes de Gascogne” réunis à Saint-Mont dans les locaux de Plaimont Producteurs à l’occasion de la remise des prix du prestigieux Concours mondial de Bruxelles dont la vingt-cinquième édition s’est tenue cette année à Pékin, en Chine.

Lors de ce concours, près de 400 juges ont dégusté plus de 9000 vins présentés par 48 pays différents.  Les viticulteurs gersois ont obtenu le plus grand nombre de prix proportionnellement au nombre de vins présentés et les notes les plus élevées jamais attribuées dans ce concours. 29 vins médaillés sur 54 présentés, 4 médailles Grand Or, 7 médailles d’or, 18 médailles d’argent, le prestigieux concours n’avait jamais accordé autant de récompenses à une seule appellation. Bernard Sirot, ambassadeur pour la France du Concours mondial de Bruxelles l’a dit et répété lundi soir dans les locaux de Plaimont Producteurs à Saint-Mont: “Les résultats obtenus par les vignerons des côtes de Gascogne sont historiques. Nous n’avons tout simplement jamais vu ça!”

Le trophée «Révélation internationale vin blanc 2018» a été décerné au Colombelle l’Original 2017 de Plaimont Producteurs. Il s’agit du vin blanc le mieux noté des 2221 vins en compétition présentés par une cinquantaine de pays! Des médailles Grand Or ont été décernées au domaine du Pouy sélection 2016, un vin réservé au marché américain du domaine de Tariquet à Eauze, au Gouttes de Lune 2017 du domaine Les Remparts à Condom, et à l’Uby n°3 Colombard-Ugni blanc (Cazaubon) du domaine de l’Uby. Citons encore pour les médailles qu’ils ont obtenues à ce concours prestigieux les vins du domaine de Chiroulet (famille Fezas), ceux du domaine de l’Herré, des Chais de la Forge ou du groupe Castel Frères.

Ces résultats hors du commun ont surpris les vignerons gersois eux-mêmes. “Qu’autant de vins aient été récompensés ainsi signifie que nous sommes dans le goût du moment” se sont tour à tour félicités Jean-Pierre Drieux, président du Syndicat des Producteurs de Vins Côtes de Gascogne, Joël Boueilh, président de Plaimont Producteurs, et Bernard Bonnet, administrateur et ancien président de Plaimont Producteurs. Au cours de cette soirée conviviale en présence des médaillés, il fut rappelé combien le chemin pris dès les années soixante-dix pour améliorer la qualité des vins produits en Gascogne avait permis de créer une identité propre à ce terroir, identité reconnue et saluée aujourd’hui par des dégustateurs du monde entier. “Même si nous devons respecter les identités des uns et des autres, nous ne devons jamais oublier ni abandonner ce qui fait notre force collective”, a rappelé Bernard Bonnet.

“Ce qui s’est passé à l’occasion de ce concours, ce n’est pas le fait de la chance, mais c’est le fruit et le résultat de décennies de travail et de remise en question”,  a déclaré Franck Montaugé qui salue la force d’une filière qui a su s’ouvrir à la modernité dans tous les domaines, de la fabrication du vin à la commercialisation et à la relation clientèle. “Vous êtes un exemple tout à fait remarquable pour bien d’autres filières, agricoles ou pas”, ajoute Franck Montaugé qui s’est dit “frappé par l’humilité qui caractérise les vignerons de l’appellation. Je crois, dit-il, que l’humilité qui permet la remise en question permanente est la condition de la réussite dans un monde qui change en permanence, qu’il faut réinterroger en permanence, pour être juste et pertinent.”

“Le vin est un produit extraordinaire. C’est un produit empreint de grande technique, mais c’est aussi un produit éminemment culturel, symbolique, et même cultuel dans un sens du mot qui n’est pas forcément religieux. C’est un produit absolument magique, exceptionnel et constater que des Gascons, des Gersois portent ce produit au plus haut niveau mondial, c’est pour moi un motif de fierté absolument considérable. Merci pour ce que vous faites”, conclut Franck Montaugé.

Retrouvez ici le palmarès des Côtes de Gascogne

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Auch: de la vigne dans l’escalier monumental

Publié le 6 avril 2017

Pendant les opérations de plantation, de g. à d., Michel Baylac, vice-président de l’agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne, Franck Montaugé, sénateur-maire d’Auch, Christophe Dormal, vigneron de Plaimont Producteurs, et Christian Laprébende, premier adjoint au maire et conseiller départemental du Gers. ©franckmontauge.fr

Franck Montaugé, sénateur-maire de la ville d’Auch, Christian Laprébende, premier adjoint, Michel Baylac, vice-président de l’agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne ont participé, ce mercredi, avec une dizaine de vignerons de Plaimont Producteurs et une équipe du service espaces verts de la ville d’Auch, à la plantation de plus de 400 pieds de vigne sur les terrasses de l’escalier monumental d’Auch.

Site classé remarquable et inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’escalier monumental d’Auch est l’un des monuments emblématiques de la région Occitanie. Réalisée pour le moment à titre expérimental, la plantation de cépages représentatifs de la production gersoise et du piémont pyrénéen parachève de manière spectaculaire le grand chantier de rénovation du site entrepris en 2009.

Capitale de la Gascogne, Auch met ainsi son monument le plus visité au service de la mise en valeur du patrimoine viticole de la Gascogne. Plus de 400 pieds de six cépages différents (Gros Manseng, Petit Manseng, Manseng noir, Ugni blanc et Tannat) pourront être vendangés dès 2018 et produiront à partir de 2021 une « cuvée de l’escalier ». Président de Plaimont Producteurs, Joël Boueilh a salué une initiative qui met en valeur la viticulture gersoise en tant que patrimoine économique et culturel.

La plantation de ces vignes a également pour objectif de mettre en valeur le remarquable escalier et ses 374 marches reliant la haute ville à la basse ville. Plantés en rangs serrés et ordonnancés, les pieds de vigne complètent un ambitieux programme de plantations comprenant 22 érables, des tilleuls, des arbres de Judée, des charmilles et des rosiers grimpants.

Pour le sénateur-maire Franck Montaugé, la plantation de vignes dans l’escalier monumental est également un geste symboliquement fort qui va permettre aux habitants d’Auch et du Gers de se réapproprier cette partie viticole de leur histoire, et aux touristes qui entrent en Gascogne par la porte d’Auch d’avoir un premier aperçu de cette richesse patrimoniale exceptionnelle.


Portfolio

Au-dessus de la terrasse de vignes, la tour d’Armagnac. ©franckmontauge.fr
Franck Montaugé avec les agents municipaux du service des espaces verts. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr

Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr

Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr

L’équipe des planteurs du grand complet. ©franckmontauge.fr
De g. à d.: Franck Montaugé, sénateur-maire d’Auch, Bernard Bonnet, ancien président de Plaimont Producteurs, Christian Laprébende, adjoint au maire d’Auch, Joël Boueilh, président de Plaimont Producteurs, Olivier Bourdet-Pees, directeur général de Plaimont Producteurs, Michel Baylac, vice-président de Grand Auch Coeur de Gascogne. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr

Pendant les opérations de plantation, de g. à d., Michel Baylac, vice-président de l’agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne, Franck Montaugé, sénateur-maire d’Auch, Christophe Dormal, vigneron de Plaimont Producteurs, et Christian Laprébende, premier adjoint au maire et conseiller départemental du Gers. @franckmontauge.fr
Franck Montaugé et Gilbert Sourbadère, ancien adjoint à la culture de la ville d’Auch. ©franckmontauge.fr
Pause autour des outils de plantation. ©franckmontauge.fr

Tous les trous ont été creusés manuellement. ©franckmontauge.fr
Tous les trous ont été creusés manuellement. ©franckmontauge.fr
Pendant les opérations de plantation. ©franckmontauge.fr

Les agents municipaux des espaces verts mobilisés. ©franckmontauge.fr

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Condom: “La viticulture, fierté gersoise”

Publié le 21 février 2017

Le sénateur Franck Montaugé, pendant son intervention, lundi 20 février 2017 à Condom. ©franckmontauge.fr

“Vous illustrez magnifiquement ce que sont les challenges que doit en permanence relever l’agriculture pour rester compétitive, performante, rémunératrice pour ses agriculteurs”, a lancé, lundi à Condom, le sénateur Franck Montaugé aux viticulteurs réunis pour inaugurer les nouvelles installations de la cave coopérative Val de Gascogne, l’un des fleurons du groupe coopératif Plaimont producteurs (1).

Afin d’améliorer encore ses performances, la cave de Condom s’est dotée d’un nouveau bâtiment de pressurage abritant deux (et bientôt quatre) pressoirs pneumatiques de 600 hectolitres chacun, un nouveau groupe de froid et deux échangeurs jus et vendanges. Afin de mettre à niveau sa cuverie, la cave a fait l’acquisition de 21 cuves intox de 1500 hectolitres chacune. “Par ce projet d’un coût global de 4,2 millions d’euros, la cave Val de Gascogne continue de miser sur l’excellence afin de répondre aux objectifs croissants de Plaimont Producteurs sur le segment des IGP Côtes de Gascogne de qualité”, a expliqué le président de la cave, Maurice Boison.

“A bien des égards, salue le sénateur Franck Montaugé, la filière viticole a démontré à beaucoup d’autres filières agricoles françaises que la remise en question, la réflexion stratégique de fond, étaient des conditions indispensables à un avenir vivable et durable.” Et Franck Montaugé de saluer encore “la démarche de Plaimont qui a su développer une démarche commerciale en prise permanente avec les marchés et la demande, qui a su se moderniser en permanence et qui a su aussi créer un état d’esprit particulier, nécessaire à l’agriculture française pour rester performante: celui de l’engagement collectif”.

“Je pense, ajoute Franck Montaugé, que rien n’aurait été possible sans les orientations prises il y a des décennies de cela par des personnes comme M. Dubos et les présidents de Plaimont qui se sont succédés jusqu’à aujourd’hui pour créer un collectif et persuader chaque vigneron que c’était dans une aventure, une démarche collective, que chacun pourrait tirer le meilleur parti et continuer à vivre de son métier et de sa passion. Je suis très impressionné par ce que vous faites, la manière dont vous le faites, la qualité et la performance que vous développez et c’est pour moi, et j’espère que c’est le cas aussi pour tous les Gersois, une grande grande fierté que d’avoir sur ce territoire des hommes et des femmes comme vous qui produisez ces produits d’excellence qui honorent notre département.”

“A votre écoute pour la future PAC”

Que peuvent faire les élus locaux et nationaux pour apporter une aide efficace et accompagner au mieux les projets des viticulteurs? “Nous devons être d’abord à votre écoute et relayer vos demandes, les nécessités qui sont les vôtres, pour que dans l’évolution des textes et des normes, vous puissiez continuer à vous moderniser et à progresser”, répond le sénateur du Gers. “Je l’ai fait, dit-il, en matière de développement de la démocratie sociale dans le cadre de la loi d’Avenir agricole en 2013, et j’essaye de le faire aussi en tant qu’élu local, pour conforter modestement, à la place qui est la mienne, les relations commerciales que vous pouvez avoir notamment à l’étranger, je pense en particulier à la Chine.”

“Je crois que les collectivités, à travers leur appareil de développement du tourisme, se doivent de valoriser les productions d’excellence locale”, ajoute le sénateur-maire d’Auch qui confirme une nouvelle fois que d’ici quelques semaines, de la vigne sera plantée dans l’escalier monumental, l’un des monuments les plus visités de sa ville. “Nous sommes engagés, et c’est notre façon à nous, responsables de collectivités, de contribuer à votre activité qui honore le département”, poursuit Franck Montaugé.

Revenant à l’actualité sénatoriale, Franck Montaugé rappelle qu’il est engagé au Sénat dans un groupe de suivi de la PAC dont il est l’un des rapporteurs. “Je vous inviterai en tant que coopérative à me rencontrer au plan local pour que vous me disiez ce que vous souhaitez en matière d’orientations pour la future PAC 2020. C’est un sujet essentiel pour l’agriculture dans son ensemble et pour la filière viticole qui a ses particularités.”

1- La cave de Condom produit 140000 hectolitres en IGP Côtes de Gascogne. 130 familles de vignerons exploitent 1300 hectares de vignes dont 70% de blancs et 30% de rouges et rosés.


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Viticulture: les règles sur la publicité clarifiées

Publié le 16 septembre 2015

Le Sénat a adopté hier un amendement cosigné par le sénateur Franck Montaugé qui autorise la promotion touristique de nos territoires viticoles. Le texte, s’il est adopté lors du vote final de la loi, viendra compléter le code de santé publique.Il est ainsi rédigé:

« Ne sont pas considérés comme une publicité ou une propagande, au sens du présent chapitre, les contenus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une région de production, à une toponymie, à une référence ou à une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine, ou protégée au titre de l’article L. 665-6 du code rural et de la pêche maritime.»

Ainsi que l’a expliqué le sénateur Roland Courteau qui défendait l’amendement au nom de tous les signataires, « il ne s’agit pas de modifier la loi Evin, la publicité pour les boissons alcooliques doit rester encadrée. Il s’agit plutôt de lever un flou juridique issu de dérives jurisprudentielles qui assimilent les contenus journalistiques, culturels et oenotouristiques à de la publicité », dit-il.

« Cet amendement va permettre, pour tous les acteurs de la filière, de sécuriser l’interprétation juridique en matière de promotion des terroirs, estime pour sa part le sénateur Montaugé. C’est une avancée, importante pour nos régions viticoles, qui ne remet pas en cause l’encadrement de la publicité mais qui va lever un certain nombre d’ambiguïtés pour les professionnels de la viticulture et du tourisme. J’en suis très satisfait pour le Gers dont on sait que les vins de qualité, le patrimoine et la culture qui leurs sont associés constituent  des voies de développement économique porteuse d’avenir, par le biais de l’oenotourisme en particulier », dit-il.

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La Chine, un marché pour nos productions locales

Publié le 9 juin 2015

Photo officielle devant le siège de la joint-venture franco-chinoise. ©Plaimont
Pour la photo officielle, les bérets gascons sont de sortie. ©franckmontauge.fr
Célébration du 10e anniversaire de la joint-venture Plaimont-Langyatai. ©Plaimont

Echange protocolaire de cadeaux entre le sénateur Franck Montaugé et les responsables de l’entreprise Langyatai. ©Plaimont
Photo de famille devant le siège de l’entreprise Langyatai. ©Plaimont
Avec les responsables chinois et gersois de la joint-venture Plaimont-Langyatai et la conseillère régionale Elisabeth Mitterrand. ©Plaimont

Slogan publicitaire, en Chinois et en Français, vantant les vins de Gascogne. ©franckmontauge.fr
Dans le showroom de la joint-venture Langyatai-Plaimont, au siège de l’entreprise, à Huangdao. ©franckmontauge.fr
Le stock de la joint-venture Langyatai-Plaimont. ©franckmontauge.fr

L’entreprise Langyatai est également spécialisée dans les produits agroalimentaires. ©franckmontauge.fr
Affiche de promotion pour les vins de Gascogne. ©franckmontauge.fr
D’Artagnan figure sur les bouteilles de vin de Plaimont commercialisées en Chine. ©franckmontauge.fr

Le déplacement du sénateur Franck Montaugé en Chine, à l’occasion du dixième anniversaire de la joint-venture “Qingdao Gascogne wine company” créée par la coopérative gersoise Plaimont producteurs et l’entreprise chinoise Langyatai, a permis de constater combien les échanges commerciaux entre la France et la Chine sont porteurs et prometteurs. En dix ans de travail en commun, le nombre de bouteilles vendues par Plaimont en Chine est passé de 100000 à 550000 bouteilles. Un chiffre qui continue de progresser dans un marché en constante expansion.

Accompagnant une délégation conduite par Joël Boueilh et Olivier Bourdet-Pees, respectivement président et directeur général de Plaimont producteurs, Franck Montaugé a été accueilli au siège de la compagnie, à Huangdao, une commune de la province de Qingdao, par le député provincial et président de Langyatai, M. Li. “Par les approches et les structures qui ont été mises en place et perfectionnées depuis dix ans maintenant, le potentiel de développement commercial de votre partenariat reste immense” a déclaré Franck Montaugé dans le discours qu’il a prononcé, le 4 juin dernier, devant les responsables chinois et gersois de la joint-venture.

“En matière économique, Plaimont fait la démonstration depuis plus de 30 ans d’une vision prospective et stratégique exemplaire dans le monde agricole et coopératif français”, dit-il. Officialisé il y a dix ans, ce mariage entre une entreprise chinoise et une coopérative française s’inscrit dans le cadre de la construction et du développement de relations commerciales de plus en plus solides entre la France et la Chine. Citant l’entrée récente du consortium chinois Symbiose dans le capital d’Aéroport de Blagnac, la prise de contrôle du Club Med par le fonds Fosun, ou encore l’entrée de Donfeng dans le capital de PSA, Franck Montaugé  reprend les propos du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a annoncé “l’ouverture d’une nouvelle ère de coopération avec la Chine dans les domaines de l’agro-alimentaire, de la santé, des services et des finances”.

“Aujourd’hui, les investissements directs de votre pays en France représentent 12,5 milliards de dollars depuis 2005, ajoute le sénateur, s’adressant aux représentants chinois. Les investissements français dans votre pays représentent plus de 25 milliards de dollars. Le rééquilibrage est engagé et fera l’objet, ce mois-ci, des discussions que votre Premier ministre M. Li Keqiang aura avec notre Président et le gouvernement français.”

Mais pour le sénateur du Gers, la réussite des investissements chinois en France dépendra de manière décisive de l’implication des entreprises françaises et des autorités politiques locales que sont les conseil régionaux, les conseils départementaux et les communautés de communes. Alors qu’à l’échelle du département vient de s’engager une démarche de planification stratégique territoriale qui doit définir les contours du Gers que l’on souhaite dans vingt ans, la question du marché chinois et de son expansion ne devra pas être écartée.

“Si je devais en quelques mots vous expliquer notre ambition, je vous dirais que nous voulons faire du Gers une terre de création de valeur économique, sociale et environnementale profitant intelligemment de sa position privilégiée dans l’orbite de la métropole de Toulouse en forte expansion, une terre qui garde et préserve ses spécificités paysagères et environnementales, ses savoir-être et ses savoir-faire hérités de la tradition des anciens tout en les faisant partager à tous ceux qui le souhaitent” explique Franck Montaugé.

Dans ce contexte propice à la création d’échanges nouveaux, quel meilleur produit que le vin pour donner aux Chinois le désir de découvrir la Gascogne, le pays de d’Artagnan? Les liens tissés par Plaimont producteurs en Chine sont un atout précieux dans la perspective d’un développement des relations commerciales franco-chinoises. Dans le registre de l’agro-alimentaire, mais également de l’industrie et surtout du tourisme et de la culture, le département du Gers a une sacrée carte à jouer. Les relations humaines qu’ont nouées ces dernières années des entreprises gersoises comme Plaimont producteurs, ou comme la Cave des producteurs réunis (CPR), ainsi que des producteurs d’armagnac de plus en plus nombreux, sont assurément des exemples à suivre.

Téléchargez ici le discours prononcé à Huangdao

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Déplacement en Chine: Plaimont, un exemple à suivre

Publié le 1 juin 2015

Le sénateur Franck Montaugé s’envole aujourd’hui pour la Chine où il accompagne une délégation des producteurs Plaimont. Ce voyage est organisé par Plaimont producteurs dans le cadre du dixième anniversaire de la joint venture créée en 2005 avec le producteur et distributeur d’alcool de céréales Langyatai, dont le siège est situé à Qingdao, une ville de la province du Shandong plus connue en France sous le nom de Tsingtao, également nom d’une bière brassée sur place. Grâce à ce partenaire local, Plaimont producteurs avait pour objectif de doubler rapidement ses ventes en Chine qui sont passées de 100 000 à 500 000 bouteilles par an, notamment dans les restaurants et les bars à karaoké.

Membre de la commission des affaires économiques du Sénat, Franck Montaugé attend beaucoup de ce voyage. “Les Producteurs Plaimont sont un bel exemple de réussite coopérative, dit-il. Plus de la moitié de leur production gersoise (40 millions de bouteilles en 2011) est aujourd’hui vendue à l’export dans plus de 30 pays. La Chine est un marché en pleine expansion. Les dix ans d’expérience de Plaimont dans ce partenariat commercial avec les Chinois sont un atout précieux. Il y a certainement là un exemple à suivre dans de nombreux autres domaines. Je pense bien sûr à l’agroalimentaire, mais également à l’industrie et au tourisme” ajoute le sénateur qui doit prononcer, jeudi, un discours devant les autorités chinoises.

 

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Distinguer information et publicité sur le vin

Publié le 20 mai 2015

Le Sénat a adopté il y a quelques jours un amendement à la loi Macron cosigné par les sénateurs de tous les bancs visant à faire la distinction entre l’information et la publicité sur le vin, estimant que la loi Evin sur la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme est “source d’insécurité juridique”.

“Alors que la production viticole est un élément essentiel de l’économie gersoise, et que le département a pour projet de développer l’oenotourisme, cet amendement vient à point nommé” estime le sénateur Franck Montaugé.

“Plus de vingt ans après son adoption, la loi Évin est devenue source d’insécurité juridique, donc de complexité, à la fois pour les filières productrices de boissons alcooliques, pour les annonceurs, pour les médias, mais aussi pour nos territoires”, a déclaré la sénatrice du Rhone, Élisabeth Lamure. Selon elle, “toute évocation du vin dans un contenu journalistique, culturel, artistique, de divertissement ou encore oenotouristique peut être désormais condamnée”.

Cet amendement, a-t-elle dit, “clarifie les frontières entre ce qui relève d’une part de la publicité et d’autre part de l’information journalistique et oenotouristique, de la création artistique et culturelle, en définissant ce qu’est la publicité”.

Pour Roland Courteau, le sénateur de l’Aude (PS), “le législateur doit reprendre la main sur ce dossier”.

Franck Montaugé souhaite quant à lui que le texte qui sera adopté au terme du processus législatif en cours intègre cet amendement de clarification juridique à fort enjeu pour la filière viticole française en général et gersoise en particulier.

Consultez ici le texte de l’amendement

 

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