Trois sénateurs du groupe socialiste et républicains ont profité de la séance des questions au Gouvernement pour maintenir la pression sur la cartographie des zones défavorisées simples. L’inquiétude des éleveurs menacés de perdre le bénéfice du classement de leurs communes en ZDS a été relayée par la voix de Gisèle Jourda, sénatrice de l’Aude qui s’est exprimée en associant à son propos « les sénateurs Henri Cabanel et Franck Montaugé, ainsi que les sénateurs issus de tous les bancs qui vous ont maintes fois sollicités sur les bancs de cette assemblée ».
Alors que l’on ignore toujours quel sera le sort des 74 communes gersoises pour l’instant exclues du dispositif, Gisèle Jourda a demandé ce qu’il en était de la situation aujourd’hui, « car c’est aujourd’hui que vous arrêtez la carte des nouvelles zones pour la transmettre à Bruxelles le 1er mars ». Qu’avez-vous mis dans cette carte? Quel est son périmètre? Quels critères avez-vous retenus? » Autant d’éléments que n’a pas pu fournir le ministre des Relations avec le Parlement Christophe Castaner dans sa réponse.

En décembre 2017, les autorités françaises ont fait connaître à la commission européenne leur position (1) relative au futur cadre financier pluriannuel de l’Union européenne (CFP). Le CFP a vocation à fixer les budgets dans les différents domaines d’action de l’Union. Il en résultera des attributions budgétaires pour chaque Etat membre, politique par politique. Ces attributions auront des conséquences importantes au plan national et pour le devenir économiques et social des territoires. La Commission fera ses premières propositions en mai 2018. Le Conseil de l’Europe du 23 février prochain aura ce point à l’ordre du jour.