Franck Montaugé

Sénateur du Gers

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PAC 2020: le sénateur Montaugé à la disposition des agriculteurs du Gers

Publié le 13 février 2017

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Invité à s’exprimer lors de l’inauguration de la 44e foire au matériel agricole de Barcelonne-du-Gers, le sénateur du Gers Franck Montaugé a invité les agriculteurs du Gers à le solliciter et l’utiliser pour porter au plus haut niveau leurs propositions pour la prochaine Pac. “Je fais partie au Sénat d’un groupe de suivi sur la Pac qui va rendre des conclusions dans six à dix mois. Je suis l’un des rapporteurs de ce groupe de suivi et je suis vraiment à votre disposition pour relayer les propositions qui pourraient être les vôtres”, a déclaré Franck Montaugé qui compte organiser des auditions locales sur ce thème.

Alors que l’agriculture est en état de crise permanente, la foire de Barcelonne-du-Gers, est l’occasion pour les agriculteurs du département de s’interroger sur leur avenir. “La politique agricole commune est pour moi aujourd’hui la question centrale et 2017 est une année cruciale au plan national pour la Pac 2020 “, a expliqué Franck Montaugé. “Il faut que nous mettions à profit les 6 à 9 mois qui viennent pour faire des propositions qui répondent aux enjeux et aux nécessités de notre agriculture.”

“Depuis que je suis sénateur, je me suis beaucoup impliqué dans le domaine de l’agriculture et en particulier sur le sujet de la gestion des risques. La PAC, de réforme en réforme, a mis de côté tous ses outils de régulation et de protection et aujourd’hui, en tant qu’agriculteur, quelles que soient les productions, vous êtes confrontés directement aux marchés nationaux, européens, ou mondiaux. Evidemment, dit-il, cela ne peut aller que vers le pire! La question de la gestion des risques par rapport aux marchés doit être prise en compte et des outils doivent être développés”, ajoute Franck Montaugé qui rappelle la proposition de loi qu’il a déposée avec d’autres sénateurs le 9 mai 2016 pour sécuriser le revenu des agriculteurs par la mise en place d’un fonds de stabilisation du revenu agricole (lire ici).

Au cours de son intervention, le sénateur Franck Montaugé n’a pas manqué d’évoquer deux autres sujets qui occupent le devant de l’actualité des agriculteurs gersois: la grippe aviaire et la remise en cause de la cartographie des zones défavorisées. “Au-delà du développement des procédures en cours concernant les causes de l’épizootie de grippe aviaire, et de la vérité qui pourrait à un moment donné être mise en lumière, je souhaite que des enseignements puissent être tirés de cette crise dramatique pour l’organisation de la filière. Pour se mettre en position de résister et de surmonter ce genre d’épisode, la filière doit se réinterroger sur ses modes d’organisation qui, selon moi, doivent rester diversifiés”, a déclaré le sénateur du Gers.

Concernant la question des zones défavorisées qui concernent selon lui toutes les communes du Gers, Franck Montaugé en fait un sujet de mobilisation majeure. “Des pans entiers du département dépendent directement des activités d’élevage et il est hors de question que pour des motifs européens ou autres, on passe à côté de cela et que des éleveurs en soient victimes. Je serai à vos côtés pour défendre ce qui doit l’être”, dit-il, insistant sur le fait que la carte des zones défavorisées ne saurait être modifiée sans justification et sans compensations pour les conséquences négatives que tout changement ne manquerait pas d’avoir.

“Je pense que vous, agriculteurs, détenez les clefs de la question du changement qui vous permettra d’affronter avec sérénité, résolution, et succès l’avenir de l’agriculture française dans l’intérêt de notre pays et du Gers”, dit-il en conclusion.

Revoir l’intervention du sénateur lors du débat sur l’avenir de la Pac

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Classé sous :Articles Balisé avec :Agriculture, Barcelonne-du-Gers, Interventions, PAC 2020, Revenus

“Pour une PAC au service des revenus agricoles”

Publié le 8 juin 2016

Le sénateur Franck Montaugé est intervenu mardi soir à la tribune du Sénat dans le cadre du débat sur l’avenir de la PAC et des filières agricoles. “Ce débat, proposé à un moment opportun du processus de réflexion de la PAC post 2020, est bienvenu et j’en remercie ses initiateurs. Nous partageons tous ici le souci du devenir de l’agriculture française !”, a déclaré Franck Montaugé en ouverture de son propos.

“Alors que l’agriculture est confrontée, au plan national comme européen, à des enjeux de sécurité et de qualité alimentaire, des enjeux économiques, environnementaux, territoriaux, et de résilience à l’égard des nombreux aléas dont elle est en permanence l’objet, nous devons faire une analyse juste du fonctionnement de la PAC actuelle et en déduire les objectifs pertinents pour la prochaine, en cours de préparation.

“La PAC post 2020, dit-il, doit être construite sur des objectifs de croissance, d’emploi et de compétitivité, des objectifs de contribution aux enjeux climatiques et environnementaux, de développement de la ruralité et de gestion des risques de toute nature pour une agriculture plus résiliante et plus durable.”

Alors qu’il doit présenter, le 30 juin prochain avec les sénateurs Henri Cabanel et Didier Guillaume, un projet de loi visant à mettre en place des outils de gestion des risques en agriculture, le sénateur du Gers a centré son propos sur  “la question de la nécessaire résilience de la future PAC face aux aléas sanitaires, climatiques et économiques”.

Les agriculteurs nous le disent et ils ont raison: « Nous ne voulons pas des primes mais des prix!»

“Cela suppose des marchés correctement rémunérateurs, qui leur donnent une visibilité suffisante pour définir la bonne stratégie d’exploitation, pour faire les choix pertinents d’investissement qui demeurent, on le sait, la condition majeure de leur compétitivité dans la durée”, poursuit Franck Montaugé.

“La réalité, dit-il, ce sont des mécanismes de régulation des marchés qui ont soit disparu (c’est le cas des quotas) soit qui n’existent pas, ou alors sous des formes quasi embryonnaires. Depuis 1962, de réforme de la PAC en réforme de la PAC, particulièrement en 1992, les principes du libre marché auto-régulé ont fini par modeler l’agriculture de nos nations, de nos régions et de nos terroirs, en même temps qu’ils ont fait disparaitre et souffrir trop souvent, parfois jusqu’à l’insupportable, nos paysans.”

“Dans ce contexte éminemment politique, la résignation n’est pas de mise et la réaction doit être inspirée par des principes politiques empreints de pragmatisme économique et de solidarité à l’égard du monde paysan ! Dans notre réflexion, il y a un fait que l’on doit toujours avoir en tête: les agriculteurs n’ont pas de pouvoir de marché ! Et pire que ça, quand la valeur dont ils devraient prioritairement bénéficier augmente, c’est surtout l’amont et l’aval qui en profitent!”

Et la question se pose immédiatement du rôle que devrait jouer l’Europe dans ce contexte d’adossement aux marchés européens et mondiaux qui déterminent pour une large part les revenus de nos producteurs. La PAC actuelle, note Franck Montaugé, n’intègre pas, de façon adéquate en tout cas, de mécanisme de gestion du risque de prix. A cet égard, l’observation des dispositifs mis en œuvre dans les grands pays producteurs, hors de l’UE, est riche d’enseignements et doit être prise en compte pour définir notre boite à outils de gestion et de couverture des différents types de risques.”

Pour Franck Montaugé, l’Etat pourrait utilement approfondir la mise en œuvre des articles 36 à 39 du règlement 1305/2013 de l’UE qui traitent de la gestion des risques. “Ce sera l’objet de la proposition de loi que nous discuterons le 30 juin prochain”, dit-il.

Quant à l’Union européenne, dans la perspective de la PAC post 2020, elle devrait se mettre en position de pouvoir évaluer finement les pertes de revenus agricoles, favoriser la création de comptes d’épargne de précaution, soutenir les tests de terrain pour valider ou pas les concepts de gestion de risque et les méthodes nouvelles, développer des processus d’apprentissage à partir d’expérimentations et de modélisations, prévoir un financement suffisamment flexible pour les outils de gestion des risques en utilisant les réserves spéciales de l’Union, etc.

“La PAC peut-elle être efficace, réactive aux situations aléatoires dans le cadre d’un cycle budgétaire annualisé”, interroge le sénateur du Gers? “En définitive, pour penser la PAC de demain, pour la sauver, ne faut-il pas changer radicalement de mode de raisonnement ? Je crois que oui mais je sais aussi qu’on ne fait pas table rase d’un tel dispositif d’un trait de plume. Cette réorientation stratégique nécessite de voir loin et de penser la transition pour que le remède ne soit pas plus dévastateur que le mal !”

“Pour aller dans ce sens, l’expérimentation, la modélisation et l’évaluation doivent être engagées sous forme de tests ou d’expérimentations, sans tarder et pour aboutir à des stratégies européennes de filière. Sur un plan plus politique, je reste convaincu que la construction d’un rapport de force impliquant toutes les parties prenantes (gouvernements des pays membres, organismes professionnels de filières, etc.) sera indispensable pour mener à bien une telle réforme. Associer et former au plus tôt les agriculteurs eux-mêmes à ce processus de transition majeur sera aussi une condition majeure du succès.”

Téléchargez ici le texte intégral de l’intervention

Téléchargez ici le communiqué de presse

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