Franck Montaugé

Sénateur du Gers

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Projet de loi de finances pour 2021 : Franck Montaugé rapporteur pour avis des crédits Industrie

Publié le 2 décembre 2020

Dans le cadre du processus législatif de discussion et de vote du projet de loi de finances pour 2021 (PLF 2021), les commissions permanentes du sénat sont appelées à rendre un avis sur la part des crédits proposés qui concerne leur périmètre d’action.

Le sénateur Montaugé a été chargé pour le compte de la Commission des Affaires Économiques (CAE) de proposer un avis (fonction dite de « rapporteur pour avis ») sur les crédits « industrie » de la mission « économie » du PLF 2021.

Vous trouverez ci-après pour plus de détails :

  • son rapport rédigé à partir d’auditions diverses des filières industrielles et des directions de Bercy concernées,
  • l’avis émis par le sénateur devant la CAE et adopté par vote en commission,
  • la vidéo de l’intervention à la tribune du sénateur Montaugé lors de la séance consacrée au débat et au vote des crédits « industrie ».

Pour être complet sur la mission « économie », vous trouverez également :

  • le rapport de la sénatrice Anne CHAIN-LARCHÉ sur les crédits du Plan de relance,
  • les rapports du sénateur Serge BABARY sur les crédits “commerce et artisanat” et de la sénatrice Anne-Catherine LOISIER sur les crédits “numérique et Postes”.

L’ensemble du PLF 2021 sera voté en première lecture au sénat le 8 décembre 2020.

 


Consultez le texte de l’intervention de Franck Montaugé en séance

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Bilan de mandat sénatorial et poursuite de l’action

Publié le 14 octobre 2020

N’ayant pu règlementairement depuis 6 mois utiliser mon site pour vous communiquer mon bilan de mandat 2014-2020, vous trouverez donc ici ce document qui, sans être exhaustif, reprend les sujets principaux sur lesquels j’ai travaillé au cours des 6 années écoulées.

Le 27 septembre, la confiance des délégués gersois m’a été renouvelée sur la base de la profession de foi suivante. Je reçois cette marque de confiance comme un honneur et je les remercie.

Dans la période extrêmement difficile que traverse notre pays, l’ampleur de la tâche est considérable et je veux contribuer à l’œuvre collective de redressement et de transformation. Comme par le passé, je porterai une attention forte aux dossiers gersois à forts enjeux.


Consultez le bilan mandat 2014-2020 

Consultez la profession de foi

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L’aéroport Auch-Gers, plate-forme attractive pour la formation

Publié le 5 mars 2019

Le sénateur Franck Montaugé salue l’initiative de l’aéroport Auch-Gers qui a permis d’accueillir pendant une semaine à Auch une délégation d’une quinzaine de dirigeants d’aéroports africains. Cette formation encadrée par la société Logyx, spécialiste de la formation dans le domaine de la sûreté, s’est déroulée sur le site même de l’aéroport, avec le concours de la société Eforsa, centre de formation pour pompiers d’aéroport. “Proche de Toulouse, la plate-forme aéroportuaire d’Auch est un site idéal pour développer des activités liées à la formation. Le succès de l’entreprise Eforsa en donne une parfaite illustration. Cela ouvre des perspectives très intéressantes pour Auch et son agglomération”, se félicite Franck Montaugé, vice-président de la commission des affaires économiques du Sénat. “Notre souhait est de développer ce type d’activité et nous espérons accueillir prochainement d’autres formations similaires”, confirme Grégory Mérelo, le directeur de l’aéroport.

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AéroGers: “Nous avons un challenge industriel à relever”

Publié le 11 octobre 2017

Le sénateur Franck Montaugé a salué le premier forum de l’industrie aéronautique du Gers intitulé AéroGers et parrainé par M. Patrick du Ché, directeur des essais en vol d’Airbus, comme étant « un moment important pour notre département qui témoigne ainsi de l’importance qu’il entend donner à l’économie industrielle ».  Le 6 octobre dernier, les 25 entreprises de l’industrie aéronautique installées dans le département du Gers ont participé à ce premier forum organisé sur le site de l’aéroport d’Auch-Gers par la chambre de commerce et d’industrie du Gers, le syndicat mixte de l’aéroport, et leurs trois partenaires, Gers Développement, le conseil départemental et l’agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne. L’occasion d’une rencontre et d’un dialogue avec des dirigeants d’Airbus autour du thème « Penser globalement, sous-traiter localement : les circuits courts au service d’une supply chain (chaine de fournisseurs) performante ».

« En tant que Gersois, nous avons un défi à relever collectivement : celui de conforter les fondamentaux que sont l’agriculture et l’agroalimentaire tout en faisant évoluer notre économie vers des filières industrielles à forte valeur ajoutée », a déclaré Franck Montaugé qui s’est réjoui de l’implantation récente de nouvelles entreprises du secteur aéronautique dans l’Est du département (Excent et Aérem) et de l’installation prochaine, sur l’aéroport d’Auch, d’un Campus des métiers de l’aéronautique à l’initiative de France Aviation qui a noué des partenariats avec Apave Formation, Assystem Technologies, l’IUT d’Auch et Eforsa. « Je me réjouis de ces implantations, dit-il. Mais l’un des enjeux pour nous, en tant qu’élus, c’est d’arriver à irriguer ce territoire dont certaines de ses parties sont en déprise économique du fait notamment de la productivité agricole ou/et de difficultés d’accessibilité. »

Pour le sénateur Montaugé, la priorité des élus gersois est de poursuivre les travaux d’accessibilité qui ont été engagés, notamment au travers du chantier des routes (RN124 et contournement Auch pour désenclaver le sud du Gers) et du numérique. « Nous devons inscrire notre vision, notre ambition économique et territoriale dans le cadre du schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire, le SRADDET, qui traite de ces questions. La Région est en train d’engager cette démarche dont il faudra qu’on se saisisse pour améliorer l’accessibilité à ce département, et permettre à des entreprises comme les vôtres d’irriguer plus profondément le territoire gersois et de s’y développer. »

Et Franck Montaugé de souligner devant les chefs d’entreprises les avantages comparatifs dont bénéficient les territoires ruraux situés dans l’orbite toulousaine.  « M. Katzenmayer, le directeur aux affaires industrielles d’Airbus opérations résumait les choses en disant que les territoires ruraux ne sont pas des territoires de low cost, mais de best cost. Cette phrase illustre parfaitement les avantages comparatifs que l’on peut trouver sur ces territoires, pour vous en tant qu’entrepreneurs en terme de compétitivité et de productivité, mais aussi pour les salariés en terme de qualité de vie et de bien être au travail.”

« On a besoin de progresser en culture industrielle dans ce beau département du Gers. Cela ne s’acquiert pas en quelques mois mais le chemin est pris et un forum tel que celui que vient d’organiser la CCI dont je remercie le président Rémi Branet, peut grandement nous y aider », conclut Franck Montaugé.

Sur le même sujet, lire aussi:

  • Salon du Bourget: le dynamisme de la filière aéronautique gersoise
  • Aéronautique: les sous-traitants d’Airbus poussés à l’excellence
  • Le Gers, terre d’industrie aéronautique 
  • Aéronautique: le rôle important des territoires ruraux

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Salon du Bourget: le dynamisme de la filière aéronautique gersoise

Publié le 28 juin 2017

Sur le stand de Cousso-Hephaistos.
Sur le stand d’Air Support, avec M. François Thibert.
Avec Joël Bry, patron d’Aérem, seule Scop du secteur aéronautique régional.

Sur le stand d’Excent. Cette entreprise spécialisée en ingénierie mécanique se développe à Pujaudran.
Sur le stand de l’entreprise Erme.
Avec la commission des affaires économiques du Sénat, sur le stand du groupe Zodiac.

Avec la commission des affaires économiques du Sénat, sur le stand de Dassault aviation.
Avec la commission des affaires économiques du Sénat, sur le stand du groupe Zodiac.

La filière aéronautique gersoise a fait bonne figure au dernier salon du Bourget. Dix entreprises du Gers (1) étaient en effet présentes sur le plus grand salon professionnel du Monde dédié à l’aéronautique et à l’espace. Accompagné de Rémi Branet, président de la chambre de commerce et d’industrie du Gers et de Grégory Merelo, directeur de l’aéroport d’Auch-Gers, le sénateur Franck Montaugé, membre de la commission des affaires économiques du Sénat, a visité tous les stands occupés par des Gersois.

« Avec 15 entreprises et 1500 salariés, l’aéronautique est désormais un secteur économique important pour le Gers. Cette industrie qui connaît une croissance exponentielle peut trouver dans des départements comme le nôtre des opportunités d’installation et de développement », explique Franck Montaugé au terme de sa visite. Certaines entreprises de la couronne toulousaine l’ont déjà bien compris, comme Aérem ou Excent qui viennent s’agrandir sur la frange est du département. L’exemple d’entreprises comme Erme à Montégut-sur-Arros, Alisaéro à Saint-Germé, Schaerer à Aignan ou Cousso à Nogaro, qui ont fait la démonstration que l’on pouvait réussir au cœur d’une zone rurale ou hyper-rurale, est un signe positif adressé à tous ceux qui cherchent de nouveaux sites d’implantation.

« Proche de la métropole toulousaine, le département du Gers a de nombreux atouts », ajoute Franck Montaugé. Quant aux inconvénients tels que l’accessibilité ou la difficulté de recruter dans certains métiers, ils peuvent et doivent être surmontés. « En relation avec l’Etat, je travaille en permanence à la poursuite de la mise à 2 fois 2 voies de la RN 124.  Je suis également mobilisé sur le dossier complexe du contournement d’Auch qui conditionne le désenclavement du sud du département et sa capacité d’accueil d’entreprises», poursuit Franck Montaugé. Quant aux difficultés des entreprises à recruter dans certains métiers tels que la chaudronnerie ou l’ajustage, le sénateur-maire d’Auch souhaite que les parties prenantes (entreprises, Education nationale, conseil régional, CFA,  etc.) instaurent une conférence permettant de répondre à ces besoins d’emplois qualifiés non satisfaits à ce jour.

Alors que pour faire face aux besoins grandissants du marché mondial de l’aéronautique et satisfaire aux exigences du ramp up d’Airbus, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) vient de lancer son deuxième plan « Performance industrielle dans l’aéronautique » (lire ici), le Gers doit se mobiliser pour faciliter, à son échelle, le développement de ce secteur de l’économie créateur d’emplois et de richesse. « L’organisation par la chambre de commerce et d’industrie du Gers, le 13 octobre prochain, d’une rencontre sur l’aéroport d’Auch-Gers des entreprises gersoises de l’aéronautique et de leurs donneurs d’ordres, est une très bonne initiative pour créer une dynamique profitable à tous », conclut Franck Montaugé.


1- Cousso-Hephaistos (Nogaro), Société industrielle d’aviation Latécoère (Gimont), Alisaéro (Saint-Germé), Air Support (Pujaudran), Lauak (L’Isle-Jourdain), Equip’Aéro industrie (L’Isle-Jourdain), A2C Air Cost Control (L’Isle-Jourdain), Aerem (Pujaudran), Excent (Pujaudran), Erme (Montégut-sur-Arros). 

 


L’exemple de Latécoère

L’entreprise Latécoère dont une partie de l’activité « aérostructures » est basée à Gimont est de nouveau sur la voie du succès. Sur le salon du Bourget, Latécoère faisait la démonstration du nouveau modèle de porte d’avion à ouverture électrique qu’elle a mis au point. Cette porte pour laquelle plusieurs brevets ont été déposés, a toutes les chances de séduire les compagnies aériennes car elle répond à un besoin et une demande des personnels navigants. En effet, le poids des portes qui équipent actuellement tous les avions de ligne est une difficulté pour les hôtesses et les stewards chargés de leur ouvertures et fermetures. Cette nouvelle porte s’ouvre électriquement sans effort physique et est équipée de nombreuses fonctionnalités comme un système d’alimentation électrique autonome ainsi que d’une caméra vidéo permettant au personnel de bord de voir à l’extérieur de l’appareil. Avec ce produit qui était dévoilé aux constructeurs sur le salon du Bourget, l’entreprise compte bien consolider son carnet de commandes. Latécoère, qui souhaite faire de son site de Gimont un showroom destiné à montrer à ses clients l’étendue de ses savoir-faire pourrait également, si le succès commercial de la nouvelle porte est au rendez-vous, agrandir dans un proche avenir son site gersois et créer des emplois supplémentaires. Le groupe Latécoère a développé son activité autour de deux métiers: la fabrication d’aérostructures (tronçons de fuselages et portes pour avions Airbus, Boeing, Dassault, Bombardier et Embraer) et de systèmes d’interconnexion. Leader mondial dans la fabrication de harnais électriques (une technique de câblage destiné à l’interconnectivité des avions), le groupe est aussi à la conquête de nouveaux marchés sur ce secteur. [Sur la photo, de gauche à droite: Grégory Merelo, directeur de l’aéroport Auch-Gers, Pascal Magueur, vice-président d’Aerostructure Manufacturing, Rémi Branet, président de la CCI du Gers, Franck Montaugé, sénateur du Gers, maire d’Auch, Emmanuel Rémy, directeur de la division Aérostructure de Latécoère]

 

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Aéronautique : les sous-traitants d’Airbus poussés à l’excellence

Publié le 15 juin 2017

Présentation de la démarche Performance industrielle en présence de Carole Delga, présidente de la région Occitanie. ©franckmontauge
Présentation de la démarche Performance industrielle en présence de Carole Delga, présidente de la région Occitanie. ©franckmontauge
Aux côtés de Rémi Branet, président de la CCI du Gers, de Grégory Merelo, directeur de l'aéroport d'Auch-Gers et de Philippe Schurer, le sénateur Franck Montaugé, lors de sa visite chez Amac Aérospace, à Bâle-Mulhouse.
Aux côtés de Rémi Branet, président de la CCI du Gers, de Grégory Merelo, directeur de l’aéroport d’Auch-Gers et de Philippe Schurer, le sénateur Franck Montaugé, lors de sa visite chez Amac Aérospace, à Bâle-Mulhouse.
Les ateliers d'Amac Aérospace, à Bâle-Mulhouse. ©franckmontauge.fr
Les ateliers d’Amac Aérospace, à Bâle-Mulhouse. ©franckmontauge.fr

Le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) s’apprête à lancer son deuxième plan « Performance industrielle dans l’aéronautique ». Cette opération, organisée à l’échelle nationale, est déclinée par voie de contractualisation dans chacune des treize régions françaises. L’objectif est d’aider les entreprises de la supply chain (la chaîne d’approvisionnement) d’Airbus à améliorer leurs performances dans le but de permettre à l’avionneur européen de conserver sa place de leader mondial. Deux axes de progrès ont été identifiés et sont particulièrement ciblés: la livraison à l’heure (OTD, pour On time delivery) et le respect du niveau de qualité requis.

La région Occitanie, l’une des premières de France à avoir signé sa convention avec le Gifas, finance à hauteur de 50% le volet accompagnement des PME. « Nous avons la chance d’avoir une filière aéronautique qui nous donne une visibilité mondiale donc, nous devons être très performants dans nos dispositifs d’aides, être très agiles, réactifs, et permettre de répondre aux besoins des entreprises”, a déclaré Carole Delga, la présidente de la région Occitanie. “Ce plan constitue une véritable opportunité pour la trentaine d’entreprises gersoises de la filière aéronautique”, estime pour sa part le sénateur du Gers Franck Montaugé. “Aux responsabilités qui sont les nôtres, nous devons tout faire pour faciliter le développement d’une industrie porteuse d’emplois et qui peut trouver, dans des départements ruraux comme le nôtre, en périphérie de la métropole toulousaine, de vraies opportunités.”

“Les départements ruraux ne sont pas des lieux de low cost mais bien des lieux de best cost” avait notamment déclaré Franck Montaugé le 12 mai 2015 à la tribune du Sénat, lors de son intervention dans le cadre du débat sur l’avenir industriel de la filière aéronautique et spatiale face à la concurrence. (voir la vidéo ici)

«Notre filière PME France est à la croisée des chemins”, a notamment expliqué Christophe Cador, le vice-président du comité Aéro-PME du Gifas lors de la journée organisée au conseil régional par Madeeli, l’agence de développement de la région Occitanie. “On ne doit pas rater cette période. Les PME, en responsabilité, ont conscience de cette situation et ont décidé de se remettre en cause en réfléchissant à la manière de s’améliorer pour conserver les parts de marché. L’objectif, dit-il, est que les Airbus fabriqués demain le soient avec le maximum de pièces françaises.”

Les enjeux de la filière ont été résumés lors de cette même journée par Didier Katzenmayer, le directeur aux affaires industrielles d’Airbus. “Nous sommes, dit-il, dans une industrie de croissance avec quatre éléments importants :

  • Le trafic passagers a tous les indicateurs d’une tendance positive +4,5% de croissance
  • Besoin de renouvellement flotte est estimé à 30600 avions
  • Marché de 5000 milliards de dollars
  • L’économie de carburants est un driver important

En outre, il est à noter que malgré  les crises, le trafic aérien a doublé tous les 15 ans et doublera encore tous les 15 ans. Pour Airbus, l’année 2016 aura été une année record: 688 appareils ont été livrés dont 111 machines sur le seul mois de décembre. 731 commandes nettes ont été enregistrées. Il y a actuellement 6874 appareils en commande. Les livraisons des A 350 ont été multipliées par 3,5. La part de marché d’Airbus est passée de 19% en 1995 à 52% en 2016. « On a un produit et on a un marché, résume Didier Katzenmayer. Aujourd’hui, dit-il, on prépare l’avenir sur des nouveaux concepts de propulsion, des structures adaptatives de nos cellules, des nouveaux services aux passagers et de gestion de missions en vol et au sol. »

Aujourd’hui installé à la place de leader mondial de l’industrie aéronautique, Airbus est confronté à la pression que subit tout champion dont la place est convoitée par une concurrence qui ne cesse de monter en gamme, le tout dans un contexte où la cadence de production augmente de manière exponentielle. Pour conserver sa place de numéro 1, l’avionneur européen qui s’est positionné comme un “architecte intégrateur” au centre d’une galaxie d’entreprises sous-traitantes, a pour stratégie de faire progresser vers le meilleur niveau d’excellence tous les maillons de sa supply chain. C’est le sens du “Plan performance industrielle dans l’aéronautique” dont le deuxième volet va se dérouler de 2017 à 2020.

Le principe du Plan performance industrielle est le suivant : des PME sont agrégées en « grappes » autour d’une « tête de grappe ». La tête de grappe est un sous-traitant désigné comme tel. Le rôle de la tête de grappe est de manager les membres de sa grappe pour les aider à atteindre les objectifs du plan. Cette méthode de management a aussi pour objectif de permettre à tous les acteurs s’approprier un langage commun et de développer des solidarités autour d’un donneur d’ordres (la tête de grappe). Les entreprises engagées dans la démarche bénéficient d’un diagnostic de maturité industrielle, d’un accompagnement pour la mise en route du plan d’action découlant du diagnostic et d’un plan de formations associées. La première phase du plan s’est déroulée entre 2014 et 2017. 401 entreprises constituant 69 grappes autour de 69 donneurs d’ordres y ont participé. En moyenne, les participants ont gagné dix points d’amélioration de performances.

Lors de la première phase du plan (2014-2017) dans la région Occitanie, 16 grappes ont été mises en œuvre autour d’autant de donneurs d’ordres (Airbus, Safran, Ratier-Figeac, Latécoère, ATR, Cousso, etc.). “En tout 76 entreprises ont bénéficié du projet. Cela s’est traduit pour elles par un gain de 17 points de maturité industrielle. Les retards ont été réduits de 55%. La non-qualité des produits livrés a été réduite de 54% (passant de 0,6 à moins de 0,3%). Le taux de satisfaction des entreprises participantes est supérieur à 97%. Ces niveaux de résultats sont supérieurs à la moyenne nationale”, indiquent les responsables du Gifas.

Le lancement de la phase 2 du plan « Performance industrielle dans l’aéronautique » sera officialisé au prochain salon du Bourget.  L’objectif de ce deuxième plan est d’engager 325 PME dont 50% de nouvelles (c’est-à-dire qui n’ont pas participé à la phase 1). 54 grappes doivent être constituées. Cela représentera 6000 jours de consultants et 2600 jours de formation. En tout, cela représente 37 jours d’accompagnement par entreprise participantes. Le deuxième objectif est d’organiser des grappes multirégionales. Cela implique de devoir coordonner le démarrage du plan dans toutes les régions. Dix régions sur treize sont prêtes. La région Occitanie est l’une des premières à avoir signé sa convention. A ce jour, 52 têtes de grappes ont été identifiées, 300 PME ont été proposées et sont éligibles, quatre grappes ont déjà démarré dont deux en Occitanie (Ratier-Figeac et Airbus).

En Occitanie, les objectifs sont d’impliquer 50 PME/ TPE. 11 grappes ont déjà été lancées dans la région. L’ensemble des grappes démarreront d’ici septembre 2017 pour finir au plus tard en septembre 2020. Chacun définit ses objectifs en fonction de son diagnostic.  Objectif pour tous : gagner 10 à 15 points de maturité industrielle.

Téléchargez ici le discours de Franck Montaugé sur l’avenir de la filière aéronautique


La filière aéronautique dans le Gers

Aux côtés de Rémi Branet, président de la CCI du Gers, de Grégory Merelo, directeur de l’aéroport d’Auch-Gers et de Philippe Schurer, le sénateur Franck Montaugé, lors de sa visite chez Amac Aérospace, à Bâle-Mulhouse.

Autour d’un noyau dur de quinze entreprises dont la plupart sont impliquées dans la supply chain d’Airbus, le cercle élargi des entreprises liées à l’économie de l’aéronautique est fort d’une trentaine d’entreprises. Parmi elles, on peut citer le groupe Amac spécialisé dans l’aménagement d’avions de luxe et qui a repris il y a peu à Auch les activités de JCB Aéro. Très impliqué, aux côtés de la CCI du Gers,  dans le soutien aux entreprises sous-traitantes gersoises, Franck Montaugé s’est rendu le 12 avril 2017 sur la plate-forme aéroportuaire de Bâle-Mulhouse où est installé Amac Aérospace, grande entreprise qui est aujourd’hui dans le top 3 mondial des activités de services d’aménagement et de maintenance des flottes privées. JCB Aéro, implanté sur l’aéroport Auch-Gers depuis 2013,  a été racheté en mai 2016 par AMAC Aérospace. A l’occasion de sa rencontre avec M. Philippe Schurrer, dirigeant d’Amac Aérospace,  le sénateur Montaugé a pris connaissance des projets et problématiques qu’il pourrait soutenir et accompagner pour contribuer au développement de l’activité de JCB Aéro.

Toujours dans le secteur élargi de l’industrie aéronautique, citons également l’entreprise Erme, spécialisée dans la fabrication de machines agricoles mais qui a diversifié une partie non-négligeable de la production en mettant au point des remorques de transport pour moteurs d’avions Airbus, Malibos aviation, spécialisée dans la maintenance d’avions de tourisme à Nogaro, ou encore le centre de formation de pompiers d’aéroport Eforsa qui, par le nombre des stagiaires qu’elle accueille chaque année à Auch contribue à dynamiser l’économie locale. A côté des poids lourds de la sous-traitance aéronautique que sont les entreprises Cousso, Lauak, Excent, Alisaéro, Latécoère, Equip’aéro ou Air Cost Control, l’industrie aéronautique fait aussi travailler des structures telles que  l’entreprise de mécanique de précision Hueso, à Nogaro, ou l’entreprise Schaerer à Aignan.

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Rachat de JCB Aéro: “Une opération positive pour l’économie gersoise”

Publié le 23 mai 2016

« L’annonce, aujourd’hui à Genève, du rachat de l’entreprise JCB Aéro par Amac Aerospace, est une bonne nouvelle pour l’économie auscitaine et gersoise», déclare le sénateur et maire d’Auch Franck Montaugé.

Annoncée dans le cadre du salon européen de l’aviation d’affaires Ebace, la transaction a été réalisée au mois d’avril dernier. Spécialisée dans l’aménagement et la finition d’avions d’affaires, Amac Aerospace dont le siège est à Bâle, possède plusieurs implantations en Suisse, en Turquie et au Liban.

«L’arrivée sur la plateforme aéroportuaire du Grand Auch d’une entreprise internationale, leader européen de son secteur et qui affiche une forte croissance est un signe encourageant pour notre territoire. Je salue à cette occasion le travail remarquable de Jean-Claude Beaudet qui a créé JCB Aéro et a choisi de se développer à Auch. Grand Auch Agglomération, le Département du Gers, la Chambre de commerce et d’industrie et l’Etat avaient alors fortement investi pour moderniser la plateforme et permettre son installation.»

«Je salue aujourd’hui l’arrivée d’Amac Aerospace à qui je souhaite la bienvenue en Gascogne, ajoute Franck Montaugé. L’implantation de cette entreprise leader consolide la position de l’aéroport d’Auch-Lamothe sur la carte de la grande région. En périphérie de la métropole toulousaine, notre aéroport désormais visible des grands opérateurs de la sous-traitance aéronautique, est plus que jamais au service du développement économique régional», dit-il

Téléchargez ici le communiqué de presse

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“Le Gers, terre d’industrie aéronautique!”

Publié le 23 mai 2016

Après la coupure du ruban, en présence de Jean-Marc et Mikel Charritton, dirigeants du groupe Lauak. ©franckmontauge.fr
Le sénateur Franck Montaugé et Jean-Marc Charritton, Pdg du groupe Lauak. ©franckmontauge.fr
Pendant la visite de l’usine Lauak de L’Isle-Jourdain. ©franckmontauge.fr

Exemplaire unique en Europe, la nouvelle machine “Makino T4” peut usiner sur cinq axes simultanés des pièces en métal dur. ©franckmontauge.fr
Pendant la visite de l’usine Lauak de L’Isle-Jourdain. ©franckmontauge.fr
L’usine livre 10000 pièces par mois. ©franckmontauge.fr

Pendant la visite de l’usine Lauak de L’Isle-Jourdain. ©franckmontauge.fr
Pendant la visite de l’usine Lauak de L’Isle-Jourdain. ©franckmontauge.fr
Pendant la visite de l’usine Lauak de L’Isle-Jourdain. ©franckmontauge.fr

A l’occasion de l’inauguration de la nouvelle unité de production de l’usine Lauak, à L’Isle-Jourdain, le sénateur Franck Montaugé a rappelé combien l’industrie aéronautique et les territoires ruraux pouvaient apporter l’un à l’autre: “Vous faites ici parfaitement la démonstration que dans un territoire aussi rural que le Gers, il possible d’acquérir une compétence et une culture industrielles”, dit-il, s’adressant à Jean-Marc et Mikel Charritton, Pdg et directeur général du groupe Lauak.

Fabricant de pièces et de structures aéronautiques, Jean-Marc Charritton a démarré son activité en 1975 au Pays basque, en créant l’entreprise de chaudronnerie Eskulanak. Aujourd’hui, le groupe Lauak emploie 1100 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. Le groupe est présent à Hasparren au Pays basque, au Portugal, à L’Isle-Jourdain et à Villemur-sur-Tarn. Une véritable success story pour une entreprise familiale qui a su gagner la confiance de clients prestigieux (Daher, Airbus, Dassault, Aérolia, Liebherr, etc.)

Cette progression spectaculaire est la conséquence d’une stratégie d’intégration verticale visant à maîtriser le maximum de procédés de fabrication. “Nous avons démarré par des activités de chaudronnerie, nous avons poursuivi avec des activités de soudage, d’assemblage, de traitements de surfaces, de contrôles non-destructifs, mais il nous manquait l’activité d’usinage” explique le directeur général, Mikel Charritton.

L’opportunité de racheter en 2010 l’entreprise Equip’Aéro de L’Isle-Jourdain permet de combler cette lacune. “Lorsque nous avons racheté le site de L’Isle-Jourdain, il employait 35 personnes et réalisait un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros. Aujourd’hui, nous employons 140 personnes et réalisons un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Nous l’avons multiplié par 9 en six ans”, explique Mikel Charritton.

La construction d’un nouvel atelier dédié à l’usinage de pièces en métal dur répond à une stratégie de spécialisation du site. Trois “unités autonomes de production” s’y côtoient désormais dans les domaines de l’usinage des métaux durs, de l’usinage de pièces d’aluminium de grande taille et de l’usinage de précision. En cinq ans, le groupe Lauak a investi l’équivalent de 17 millions d’euros et continue d’afficher des ambitions prometteuses. Objectif pour 2019: réaliser un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros et atteindre un effectif de 220 à 230 personnes.

Pour augmenter sa performance et conquérir de nouveaux marchés, le groupe Lauak table sur l’excellence. L’usine livre aujourd’hui à ses clients 10000 pièces par mois. “97% de ces pièces sont livrées à l’heure. Nous avons encore 3% à aller chercher pour que 100% de nos livraisons soient faites dans les temps”, explique Didier Laffargue, le directeur du site gersois.

Evoquant son intervention à la tribune du Sénat, le 12 mai 2015, lors d’un débat sur l’avenir des filières de l’industrie aéronautique (lire ici), le sénateur Montaugé a rappelé combien les territoires ruraux, complémentaires des métropoles, pouvaient contribuer à l’essor d’une sous-traitance dynamique et performante. “Le Gers, tout en confortant son économie de base qu’est l’agriculture, s’oriente de plus en plus, grâce à des projets comme le vôtre, vers cette activité industrielle porteuse d’avenir et prometteuse d’emploi. Les ambitions que vous affichez nécessitent aussi du soutien et de l’accompagnement et si je peux vous aider en quoi que ce soit, je le ferai avec grand plaisir”, dit-il.

 

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Aéronautique: le rôle important des territoires ruraux

Publié le 12 mai 2015

Franck Montaugé est intervenu cet après-midi à la tribune du Sénat dans le cadre du débat organisé à la demande du groupe CRC sur l’avenir industriel de la filière aéronautique et spatiale face à la concurrence. Le sénateur du Gers a évoqué la contribution non-négligeable des territoires ruraux au développement de l’industrie aéronautique. Dans le département du Gers, 15 PME employant 1600 salariés font entre autre partie de la chaîne des fournisseurs d’Airbus.

“Cette réalité vaut pour le Gers et d’autres départements de Midi-Pyrénées et l’on mesure à ce constat combien Airbus et l’aéronautique en général irriguent de manière importante l’ensemble des territoires ruraux de la région Midi-Pyrénées”, explique Franck Montaugé. “L’aéronautique démontre en Midi-Pyrénées avec Airbus que la dynamique industrielle localisée sur la métropole sert le développement économique, social et territorial du reste de la région”, dit-il, estimant qu’ “il n’y a pas de fatalité à ce que les territoires ruraux vivent sous perfusion des métropoles qui concentrent toujours plus la croissance économique de notre pays”.

L’élu gersois suggère plusieurs pistes afin de consolider cette filière de la sous-traitance dans les territoires ruraux: aider les petites entreprises à se structurer pour atteindre des masses critiques suffisantes, faciliter l’accès au crédit bancaire des PME et des ETI sous-traitantes localisées en milieu rural, ou encore renforcer auprès des jeunes l’attractivité des métiers de la sous-traitance.

Les territoires ruraux offrent des avantages qui servent la filière tout entière: un coût de l’immobilier très sensiblement inférieur à ce qu’il est dans les métropoles, ainsi qu’une meilleure productivité des salariés liée à la qualité de vie en milieu rural.

“Il ne faut pas voir les territoires ruraux comme des lieux de low cost, mais bien plutôt comme des lieux de best cost“, ajoute Franck Montaugé qui pose deux questions: “A quelles conditions peut-on garder ces entreprises sur ces territoires ruraux et les voir se développer plus encore? Quelles sont les conditions à remplir ou les processus à engager pour en accueillir d’autres dans le contexte annoncé de forte croissance estimé au niveau mondial à +5% par an pendant les dix ans à venir?”

“Les schémas régionaux de développement économique, d’internationalisation et d’innovation (SRDEII) et les schémas régionaux d’aménagement et de développement durable des territoires (SRADDET) qui devront être élaborés avec nos partenaires nous donnent le cadre institutionnel et les outils pour penser l’aménagement économique des territoires ruraux. Sachons donc, avec nos partenaires industriels, l’Etat et les collectivités locales, saisir les opportunités de développement qui s’offrent à nous“, dit-il.

Téléchargez ici le texte de l’intervention

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Aéronautique et territoires ruraux

Publié le 23 mars 2015

Le sénateur Franck Montaugé intervient demain, mardi 24 mars, à la tribune du Sénat, dans le cadre d’un débat sur l’avenir industriel de la filière aéronautique et spatiale face à la concurrence. Son intervention, d’une durée de cinq minutes, est adressée au ministre des Transports et portera sur la contribution des territoires ruraux au développement de l’industrie aéronautique. Un sujet qui concerne le département du Gers, dans lequel on compte pas moins de quinze PME faisant partie de la chaîne des fournisseurs d’Airbus. Ce débat organisé à la demande du groupe CRC, débute à 16 heures. La Conférence des Présidents a fixé à une heure la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat, les orateurs des groupes ou ne figurant sur la liste d’aucun groupe.

En raison du crash d’un Airbus 320 de la compagnie Germanwings dans les Alpes, ce débat a été annulé et sera reporté à une date ultérieure.

Vous pouvez suivre la séance en direct en cliquant ici.

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