
Franck Montaugé, sénateur-maire de la ville d’Auch, Christian Laprébende, premier adjoint, Michel Baylac, vice-président de l’agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne ont participé, ce mercredi, avec une dizaine de vignerons de Plaimont Producteurs et une équipe du service espaces verts de la ville d’Auch, à la plantation de plus de 400 pieds de vigne sur les terrasses de l’escalier monumental d’Auch.
Site classé remarquable et inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’escalier monumental d’Auch est l’un des monuments emblématiques de la région Occitanie. Réalisée pour le moment à titre expérimental, la plantation de cépages représentatifs de la production gersoise et du piémont pyrénéen parachève de manière spectaculaire le grand chantier de rénovation du site entrepris en 2009.
Capitale de la Gascogne, Auch met ainsi son monument le plus visité au service de la mise en valeur du patrimoine viticole de la Gascogne. Plus de 400 pieds de six cépages différents (Gros Manseng, Petit Manseng, Manseng noir, Ugni blanc et Tannat) pourront être vendangés dès 2018 et produiront à partir de 2021 une « cuvée de l’escalier ». Président de Plaimont Producteurs, Joël Boueilh a salué une initiative qui met en valeur la viticulture gersoise en tant que patrimoine économique et culturel.
La plantation de ces vignes a également pour objectif de mettre en valeur le remarquable escalier et ses 374 marches reliant la haute ville à la basse ville. Plantés en rangs serrés et ordonnancés, les pieds de vigne complètent un ambitieux programme de plantations comprenant 22 érables, des tilleuls, des arbres de Judée, des charmilles et des rosiers grimpants.
Pour le sénateur-maire Franck Montaugé, la plantation de vignes dans l’escalier monumental est également un geste symboliquement fort qui va permettre aux habitants d’Auch et du Gers de se réapproprier cette partie viticole de leur histoire, et aux touristes qui entrent en Gascogne par la porte d’Auch d’avoir un premier aperçu de cette richesse patrimoniale exceptionnelle.






























Invité du congrès départemental des maires et présidents d’intercommunalités du Gers, le sénateur de Lozère Alain Bertrand est l’auteur d’un rapport sur l’hyper-ruralité. Remis le 30 juillet 2014 à la ministre du Logement et de l’Egalité des territoires Sylvia Pinel, ce rapport propose un pacte national en six mesures et quatre recommandations pour « restaurer l’égalité républicaine ». Ce rapport fait le constat que la notion de « ruralité » susceptible de concerner 80% du territoire ne fait plus sens, dépassée qu’elle est par le fonctionnement du système territorial fait de centralisés, de réseaux et de flux. Au point qu’il convient d’analyser plus finement les caractéristiques du territoire national, théâtre de grandes disparités. Ainsi, 26% du territoire français accueille 5% de la population du pays. Ces zones à faible densité de population cumulent les handicaps tels que le vieillissement, l’enclavement, les faibles ressources financières, le manque d’équipement et de services, le manque de perspectives, la difficulté à faire aboutir l’initiative publique ou privée, l’éloignement et l’isolement sous toutes ses formes. C’est à ces zones qualifiées « d’hyper-rurales » que le rapport s’intéresse et pour lesquelles il propose des solutions. Le rapport propose un « pacte national » se déclinant en six mesures et quatre recommandations ainsi formulées:










