Suite à la production d’un rapport public préconisant la fermeture au plan national de 67 services d’urgence, le sénateur Franck Montaugé confirme, dans le prolongement de sa démarche effectuée en début d’été auprès de l’ARS Midi-Pyrénées, la nécessité que l’hôpital de Condom reste pourvu d’un service d’urgence permettant de prendre en charge, 24/24 et tous les jours de l’année, les patients du nord du Gers.
« Les moyens de ce service doivent être suffisants pour garantir la qualité des prises en charge du Condomois, indépendamment du service d’urgence de l’hôpital d’Auch qui as-sure les interventions sur son territoire de santé », déclare Franck Montaugé.
Communiqués de presse
L’interdiction des coupures d’eau adoptée en commission
Les sénateurs Roland Courteau et Franck Montaugé se réjouissent de l’adoption en Commission de l’amendement socialiste visant à interdire les coupures d’eau pour les consommateurs qui n’auraient pas payé leur facture dans le projet de loi Transition énergétique venant en nouvelle lecture au Sénat.
Cette suppression est confortée par la décision du 29 mai 2015 du Conseil constitutionnel qui a considéré conforme à la constitution l’interdiction de couper l’eau pour non-paiement des factures dans une résidence principale, et ce tout au long de l’année.
Les sénateurs socialistes craignent que les distributeurs d’eau n’ayant pas la possibilité d’identifier les familles en situation de précarité, certains de nos concitoyens démunis subissent, malgré tout, des réductions de débit ou des coupures d’eau. Conformément à l’objectif de la loi du 15 avril 2013, ils souhaitent ainsi avoir la garantie qu’aucune personne ayant basculé dans la précarité ne sera privée d’eau. Car, dans les faits, on a pu constater que de nombreuses coupures d’eau illégales avaient eu lieu ces dernières années.
En première lecture la majorité de droite du Sénat avait adopté un amendement UMP qui autorisait ces coupures d’eau en cas d’impayé, malgré le combat mené en particulier par Roland Courteau, au nom du groupe socialiste, qui dénonçait l’ « humiliation et la violence pour une famille que représentait l’interdiction de l’accès à l’eau, l’eau étant un besoin essentiel de la personne humaine ».
Education prioritaire: les écoles du Garros intégrées

Le sénateur-maire d’Auch Franck Montaugé et le député, président du conseil départemental du Gers, Philippe Martin, ont annoncé ce matin l’intégration décidée par la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem des écoles du quartier du Grand-Garros dans le dispositif « réseau d’éducation prioritaire ».
« Le maintien d’un dialogue constant avec l’Etat, au niveau départemental et à Paris, a permis d’aboutir à ce classement tant attendu par les parents d’élèves et les enseignants mobilisés à nos côtés » déclarent Franck Montaugé et Philippe Martin dans un communiqué commun. Les deux parlementaires gersois saluent également « l’implication de Monsieur le préfet du Gers, Jean-Marc Sabathé et de la directrice académique à la direction des services départementaux de l’Education nationale ».
« Nous nous réjouissons de cette décision qui permettra d’apporter aux élèves de ces écoles, dans le temps scolaire, les moyens nécessaires à un soutien pédagogique adapté donnant de meilleurs résultats pour tous les enfants. Parallèlement, la ville d’Auch et l’agglomération renforceront le contenu du projet éducatif de territoire relatif à l’accompagnement périscolaire des enfants de toutes les écoles de la ville. L’apprentissage et l’usage des techniques du numérique tiendra une place importante dans le projet pédagogique d’ensemble. Ce sont les enfants du quartier qui en bénéficieront et c’est l’école républicaine qui en sort grandie » ajoutent les deux élus.
Téléchargez ici le communiqué de presse de Franck Montaugé et Philippe Martin
Carte scolaire: Franck Montaugé désapprouve le projet gersois
Le sénateur du Gers Franck Montaugé désapprouve le projet de carte scolaire qui prévoit un redéploiement des moyens de l’éducation qui aura des conséquences négatives pour un certain nombre d’écoles du territoire gersois: « Les créations de postes nécessaires sur la partie Est du département ne doivent pas se faire au détriment des autres écoles du Gers, explique Franck Montaugé. L’intérêt des enfants, l’écoute des familles et des élus doivent prévaloir dans les décisions qui seront prises par l’Education nationale. »
« D’autre part, alors que la communauté d’agglomération du Grand Auch s’apprête à signer un contrat de ville avec l’Etat, je demande toujours que les écoles du quartier du Garros soient intégrées dans le dispositif de l’éducation prioritaire REP » ajoute le sénateur-maire d’Auch qui ne peut se satisfaire de la « convention d’éducation prioritaire aménagée » actuellement proposée par l’Etat.
« Il serait d’autant plus incompréhensible que notre demande ne soit pas prise en compte que de très nombreuses écoles en France ont bénéficié récemment d’un rattachement aux réseaux d’éducation prioritaire. C’est le cas à Toulouse, à Marseille, à Arles, à Nantes ou à Dijon, certaines de ces écoles qui n’étaient pas rattachées à un collège bénéficiant même d’un statut d’écoles isolées » ajoute Franck Montaugé qui reste ouvert à un dialogue constructif avec les autorités académiques.
« Pour des conférences citoyennes du bien commun »
Intervenant jeudi 2 avril dernier à la tribune du Sénat dans le cadre de la discussion sur la proposition de loi visant à la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques, le sénateur Franck Montaugé a proposé que soient créées par la loi des « conférences citoyennes du bien commun » qui traiteraient des systèmes de quantification et d’évaluation des politiques publiques.
Déposée à l’Assemblée nationale le 14 octobre 2014 par Eva Sas, François de Rugy, Brigitte Allain, Barbara Pompili et Laurence Abeille, la proposition de loi visant à la prise en compte de nouveaux indicateurs de richesses dans la définition des politiques publiques a pour objectif de «déplacer le centre de gravité de notre appareil statistique d’un système de mesure privilégiant la production à un système orienté sur la mesure du bien-être des générations actuelles et à venir, aux fins d’aboutir à des mesures plus pertinentes du progrès social. Il ne s’agit pas [selon les auteurs] de désavouer les mesures de production telles que le PIB, indispensables à certaines analyses proprement économiques, mais d’utiliser des mesures plurielles et de leur donner un poids dans la décision publique au moins aussi important que celui des mesures usuelles de la production».
En s’appuyant sur diverses expériences, les auteurs de la proposition de loi souhaitent donc «que la France prenne en compte des indicateurs de qualité de vie et de développement durable dans les politiques publiques menées par l’État».
« Au-delà de son contenu dont je partage les objectifs, cette proposition de loi amène à réfléchir au rapport de la quantification des phénomènes socio-économiques et environnementaux avec l’efficacité de l’action politique et publique » déclare Franck Montaugé qui note que « la politique, dans sa définition comme dans son appréciation, ne peut se résumer à une représentation chiffrée, fut-elle hautement sophistiquée ».
Le recours aux seules données du produit intérieur brut (PIB) pour définir les politiques publiques est aujourd’hui insuffisant car « on le sait, ajoute Franck Montaugé, il ne dit rien du creusement des inégalités sociales ». L’élu du Gers voit dans la nécessité d’introduire des indices de mesure plus pertinents et complémentaires du PIB, l’occasion de « ré-intéresser » le citoyen français à la chose publique et à la politique. « Les inégalités conduisent à l’exclusion et à la violence sociale qui rompent la cohésion sociale et la démocratie », dit-il, citant l’économiste Jean-Paul Fitoussi.
« Dans son dernier ouvrage L’Humanitude au pouvoir – comment les citoyens peuvent décider du bien commun ? , le professeur Jacques Testard expose l’étonnante capacité des citoyens à comprendre les enjeux, à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l’intérêt commun. Les jurys citoyens, constitués notamment pour traiter des controverses socio-techniques, attestent en pratique de ces capacités citoyennes », ajoute Franck Montaugé qui invite, sur le modèle des conseils citoyens créés par la nouvelle politique de la ville, à la création de ces « conférences citoyennes du bien commun » qui seraient des outils efficaces pour évaluer la pertinence des politiques publiques.
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Ci-dessous, la vidéo de l’intervention
Elections départementales: « Il faut se mobiliser pour le second tour »
Les résultats de ce premier tour sont favorables à la majorité départementale. Confirmant une tendance nationale, le Front national réalise un score inhabituel dans notre département, ce qui m’interroge fortement.
Conformément à la tendance générale du département, la participation sur les trois cantons d’Auch est sensiblement supérieure à ce qu’elle était lors des élections de 2011. Sur ces trois cantons du chef-lieu, la majorité départementale est nettement en tête à l’issue du premier tour.
J’en appelle au rassemblement des forces de gauche et de progrès, pour amplifier au second tour les résultats observés ce soir.
Je souhaite que les 146 384 électeurs gersois se mobilisent dimanche prochain pour poursuivre le travail entrepris par la majorité républicaine de gauche du conseil départemental.